Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Spasticité : pour un meilleur développement de l’enfant

Auteur /Etablissement :
Le service de Neurochirurgie pédiatrique du CHRU de Nancy propose une prise en charge pluridisciplinaire de la spasticité en partenariat avec l'Institut Régional de médecine physique et de Réadaptation (IRR). Neurochirurgiens, orthopédistes, médecins rééducateurs et kinésithérapeutes traitent les enfants de Bourgogne-Franche-Comté et du Grand Est.

Le service de Neurochirurgie pédiatrique du CHRU de Nancy propose une prise en charge pluridisciplinaire de la spasticité en partenariat avec l’Institut Régional de médecine physique et de Réadaptation (IRR). Neurochirurgiens, orthopédistes, médecins rééducateurs et kinésithérapeutes traitent les enfants de Bourgogne-Franche-Comté et du Grand Est.
La spasticité est un phénomène d’origine neuro-musculaire qui définit la tendance d’un muscle à être contracté. Survenant lors de paralysies cérébrales, de traumatismes crâniens graves, d’AVC ou suite à une noyade, l’excès de tonus se traduit par des raideurs extrêmes des membres. Il entraîne une stagnation voire une régression du développement de l’enfant. 
Nancy est l’un des seuls centres en France à proposer une prise en charge pluridisciplinaire et complète de la spasticité chez l’enfant. L’ensemble des techniques chirurgicales y est réalisé : rhizotomies dorsales (radicotomies dorsales postérieures), neurotomies des nerfs périphériques (bras et jambes), mise en place de pompe à Liorésal, chirurgies orthopédiques adaptées.
Les interventions sont réalisées par le service de Neurochirurgie pédiatrique du CHRU (référent Dr Anthony Joud) après décision collégiale. La première consultation et le suivi post opératoire systématique sont assurés au centre de médecine physique et de réadaptation pour enfants de Flavigny-sur-Moselle (IRR).
Cette activité hautement spécialisée a été développée en 2016 grâce au recrutement par le CHRU en tant que consultant, du Pr Marc Sindou, ancien chef de service de Neurochirurgie fonctionnelle à Lyon. 
Sans atteindre une récupération totale des fonctions motrices empêchées, la médecine actuelle apporte des progrès significatifs aux jeunes patients et à leurs aidants en corrigeant les raideurs musculaires. Les interventions ont lieu généralement entre l’âge de 6 et 12 ans : ni trop tôt, ni trop tard, pour permettre le meilleur développement possible de l’enfant.

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.