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Traitement de la douleur : le CHU de Bordeaux classé «Excellent»

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Le magazine L'Express* vient de publier son 1er classement des hôpitaux en France qui traitent le mieux la douleur. Sur une échelle de A (=Excellent) à E (=Médiocre), le CHU de Bordeaux obtient un A ! Ce résultat souligne le caractère prioritaire que le CHU de Bordeaux accorde à cet aspect fondamental de la qualité des soins.

Le magazine L’Express* vient de publier son 1er classement des hôpitaux en France qui traitent le mieux la douleur. Sur une échelle de A (=Excellent) à E (=Médiocre), le CHU de Bordeaux obtient un A ! Ce résultat souligne le caractère prioritaire que le CHU de Bordeaux accorde à cet aspect fondamental de la qualité des soins.

Pour la première fois, les hôpitaux français sont évalués sur la question de leur prise en charge de la douleur.
Ainsi l’hebdomadaire rappelle «qu’historiquement, dans notre pays, la souffrance du patient n’était pas un sujet : elle était considérée comme secondaire, voire accessoire, par les médecins et leurs collaborateurs. (…) On soignait d’abord, on traitait la douleur ensuite », reconnaissent les professionnels. (…) Aujourd’hui ces deux actions sont menées de front dans la plupart des établissements médicaux.»

Méthodologie
Un questionnaire détaillé a été envoyé à 1200 établissements publics et privés où, d’après les experts, la prise en charge de la douleur est indispensable. Selon les réponses données, ils ont été classés en différentes catégories, de la classe A à la classe E.
A noter : en Gironde, sur 34 établissements interrogés, seuls 4 ont obtenu un A.

Dans la catégorie des 71 CHR-CHU, le CHU de Bordeaux obtient un A(=Excellent). Cela signifie qu’il dispose :
– d’un CLUD (Comité de lutte antidouleur) : au CHU de Bordeaux, ce comité a été mis en place en 1998. Il est présidé par le Pr Bruno Brochet, chef du service neurologie.
– d’une structure de traitement de la douleur : le Centre Douleur Chronique du CHU de Bordeaux propose des prises en charge aux patients souffrant de douleurs chroniques. La file active, c’est-à-dire le nombre total de patients en cours de traitement, a été en 2008 de 1400 patients.
– d’une équipe de professionnels de la douleur. En 2008, plus de 10 % d’infirmières ont été formées au traitement de la douleur.
– de protocoles de prise en charge des douleurs induites par des soins élaborés en lien avec des référentiels professionnels.

L’EXPRESS N°3042 du 22 au 28 octobre 2009

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