Un femme sur trois touchée par l’ostéoporose 

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Crédit Photo : Direction de la communication et des affaires culturelles CHU de Nîmes
A l’occasion de la journée mondiale de l’Ostéoporose, le CHU de Nîmes participe à la sensibilisation de la population à cette pathologies et aux maladies squelettiques métaboliques. Son centre d’expertise de l’ostéoporose a accueilli plus de 500 patients l’an dernier.

Si vous êtes du côté du site de Carémeau aujourd’hui, un stand d’information autour de l’ostéoporose, organisé comme l’an dernier par le service de rhumatologie du CHU de Nîmes, vous attend. Journée mondiale oblige, l’ostéoporose est, comme dans tous les pays, un véritable problème de santé publique. En France, cette maladie qui compromet la résistance osseuse d’une personne touche pas moins de 3 millions de femmes (environ un tiers) et 800 000 hommes (un cinquième d’entre eux).  

Les conséquences de cette maladie sont importantes. On pense évidemment à la fragilité osseuse et au risque accru de fractures (vertébrales ou du poignet) mais on ne dit pas assez, ces fractures peuvent entraîner le décès des patients (20%) et une perte d’autonomie (80%).

Tomber sur un os 

Si notre masse osseuse augmente durant l’enfance et atteint un pic entre 20 et 30 ans, elle diminue ensuite. Avec des disparités entre les hommes et les femmes. Chez ces dernières, cette perte osseuse connaît une accélération dans les années qui suivent la ménopause, pour retrouver ensuite son rythme antérieur. Plus de la moitié des femmes sont touchées par l’ostéoporose après l’âge de 75 ans.

Au CHU de Nîmes, la file active de patients atteints d’ostéoporose était estimée à plus de 2000 en 2019. Avant l’ouverture du centre d’expertise de l’ostéoporose, 108 patients étaient pris en charge, chaque année, en hospitalisation de jour. Depuis sa création, ce chiffre a considérablement augmenté, atteignant 591 patients en 2024.

« Chaque année, 160 000 femmes sont victimes de fracture, à cause de l’ostéoporose, et dans 80 % des cas, on passe à côté du problème. Seulement 20 % sont dépistées, diagnostiquées et traitées pour leur ostéoporose, alors que l’on possède des traitements efficaces » indique le Pr Cécile Gaujoux-Viala, cheffe du service Rhumatologie du CHU de Nîmes.

La fragilité osseuse est donc un problème de santé publique qui nécessite une attention particulière. En cas de fracture sur traumatisme mineur, il est crucial d’en parler à son médecin traitant. Un questionnaire du Groupe de Recherche et d’Information sur les Ostéoporoses (GRIO) est disponible en ligne pour identifier les facteurs de risque de fractures liées à l’ostéoporose. De nombreuses informations sur les aliments riches en calcium et la prévention des chutes sont également consultables sur le portail du GRIO.

L'équipe du service de rhumatologie du CHU de Nîmes. Crédit Photo : CHU de Nîmes

Le Calcium, allié contre l’ostéoporose 

Pour prévenir l’ostéoporose, il est essentiel de consommer suffisamment de calcium. Les produits laitiers, en particulier les fromages à pâte dure, en sont d’excellentes sources. Les fruits secs, notamment les amandes, ainsi que certains légumes comme les haricots verts, et certains poissons comme les sardines, contribuent également à un apport adéquat en calcium. Il est important de noter que les laits végétaux sont généralement beaucoup plus faibles en calcium.

Toutes ces informations sont disponibles aujourd’hui jusqu’ à 16 heures à Carémeau. Demain, c’est à l’Institut de Cancérologie du Gard que le stand d’informatiions prendra ses quartiers. 

La rédaction avec le CHU de Nîmes

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