Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Un management innovant

Auteur /Etablissement :
Depuis 1995, le CHRU s'inscrit dans une dynamique managériale déjà très en avance sur les réflexions engagées dans le Plan Hôpital 2007.

Depuis 1995, le CHRU s’inscrit dans une dynamique managériale déjà très en avance sur les réflexions engagées dans le Plan Hôpital 2007.

– Le pilotage de l’institution est, depuis plusieurs années déjà, assuré en concertation avec les représentants du corps médical et la Direction des Soins Infirmiers.

– L’organisation du CHU en cliniques et instituts correspond peu ou prou à la notion de pôles encouragés dans le projet de réforme de la gouvernance. Aujourd’hui, plus de 90% des lits sont regroupés au sein de ces structures partageant un projet médical.

Un conseil de direction (équivalent du conseil exécutif) associant le bureau de la CÔME et la Direction Générale existe depuis 1995. Il a pour principal objectif d’aborder les thématiques institutionnelles mais également de gestion de l’établissement. Il répond à la volonté partagée du Directeur Général et du Président de CME d’un dialogue institutionnel entre la communauté médicale et la Direction. Il se réunit deux fois par mois.

Un comité stratégique associant le corps médical et l’équipe de direction a été créé en 1997 à l’occasion de l’élaboration du projet d’établissement afin d’instruire en amont du conseil de direction et du conseil d’administration les orientations politiques de l’établissement (il compte une cinquantaine de membres).

Une organisation en pôle d’activités dénommée clinique, ou institut se construit progressivement depuis plusieurs années. Ces cliniques sont le résultat d’une démarche stratégique établie par grande discipline autour d’un projet médical commun et partagé par plusieurs services. Ce projet médical fait l’objet d’un contrat interne d’objectifs et de moyens signé par le coordonnateur de la clinique, le Directeur Général et le Président de la CME. Depuis 1999, la démarche de contractualisation interne est initiée au sein du CHRU de Lille.

L’élaboration des structures cliniques doit par ailleurs répondre à une facilité de dialogue interne et de gestion de proximité. Une vigilance particulière est donc apportée sur la taille de la structure. Par exemple la clinique de Chirurgie Cardio Vasculaire (C.C.V.) regroupe 4 services totalisant 103 lits.

Une organisation interne aux cliniques, déclinée dans un règlement intérieur, permet de garantir un fonctionnement collégial par l’instauration d’un conseil de clinique. Les acteurs clés de cette organisation sont le médecin coordonnateur, président du conseil de clinique, le Cadre supérieur de santé, le cadre gestionnaire ces derniers sont recrutés après avis du coordonnateur de clinique.

Le coordonnateur est un médecin, biologiste, pharmacien ou odontologiste titulaire permanent à plein temps exerçant au sein de la clinique. Il est élu par les responsables d’unité fonctionnelle de celle ci et par les médecins membres du Conseil de la clinique. Il est élu pour un mandat de trois ans renouvelable une fois. Il est aidé dans ses missions de management par un cadre gestionnaire et un cadre soignant.

L’organisation de l’équipe de Direction a elle-même évolué afin d’accompagner la structuration de notre Hôpital en Cliniques et Instituts. Ainsi, les Directeurs référents de Cliniques sont placés en proximité pour favoriser une réflexion stratégique à l’échelle de ces structures et favoriser l’émergence de nouvelles organisations. Les Directions Centrales se mobilisent également pour s’inscrire dans une logique de prestataires de services internes.

Le conseil de clinique favorise les échanges d’informations, participe à l’élaboration du projet de la structure et du rapport d’activité et fait toute proposition sur le fonctionnement de la structure. Il se prononce également sur les questions institutionnelles qui relèvent des attributions du conseil d’administration, de la CME, et du CTE pour autant qu’elles concernent directement la clinique.

Le conseil de clinique est composé de membres de droit : Chef de service, praticiens responsables d’unité fonctionnelle, cadres de santé. Il est également composé de membres élus par chaque corps de métier. Il se réunit au moins trois fois dans l’année. Le compte rendu du conseil est affiché au sein de la clinique.

Un bureau de la clinique est mis en place permettant de préparer les choix et les propositions du Conseil. Il est animé par le coordonnateur de la clinique. Ce bureau se réunit une fois par mois.

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.