Depuis 2016, les professionnels de la salle de naissance, du bloc opératoire et d’anesthésie du CHU de Nantes se sont engagés dans un "Pacte", programme d’amélioration continue du travail en équipe soutenu par la Haute Autorité en Santé. Le projet porte sur la césarienne en urgence ou césarienne non programmée.
Aujourd’hui, une femme sur cinq accouche par césarienne. Cette intervention, qu’elle soit pratiquée de manière programmée ou en urgence (88% des cas) permet d’éviter la mise en danger de la maman ou de son bébé, au moment de la naissance.
Pour toutes les césariennes et en particulier dans l’urgence, cette intervention demande une coordination étroite des différents professionnels de la salle de naissance, d’anesthésie et du bloc opératoire (7 professions). Ce projet a donc permis de redéfinir les tâches de chacun et la communication inter-professionnelle nécessaire à chaque étape de la césarienne en urgence, afin de garantir une prise en charge optimale des patientes et nouveaux-nés concernés.
Chaque professionnel concerné par la démarche (soit plus de 120 en salle de naissance) s’est vu remettre un ensemble de fiches d’information.
Qu’est-ce que Pacte ?
« Pacte », c’est tout d’abord une réflexion autour du travail en équipe : faire prendre conscience du facteur humain et rendre l’équipe plus efficace. La communication, le leadership, la culture de sécurité, la coopération, la gestion de l’alerte et du stress sont au cœur du projet.
Du diagnostic à l’action
À l’issue du diagnostic initial réalisé avec les équipes concernées, trois axes de travail ont été priorisés, puis déclinés sous forme d’un plan d’action concret :
• redéfinir les codes couleurs de la césarienne,
• améliorer la communication entre les professionnels de santé au quotidien,
• améliorer la coordination aux différentes étapes de la césarienne en urgence.
La phase de réévaluation est prévue en 2018. L’enjeu reste de pérenniser la démarche !
Concours de l’internat : la Conférence des doyens de médecine défend une réforme “favorable”
Dans un contexte de polémique suscitée par les nouvelles modalités de choix de spécialités pour les internes en médecine, qui dénoncent une forme d’injustice, la Conférence des doyens de médecine a pris la plume. Dans un communiqué publié le 28 août, celle-ci tente de rassurer en affirmant que “l’équité est bien respectée” et que la baisse actuelle du nombre d’internes n’empêchera pas le fonctionnement global de l’hôpital “d’être bien assuré”.