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Une campagne pour prévenir les AVC dans la Loire

Dans les pays occidentaux, l'accident vasculaire cérébral (AVC) représente un grave problème de santé publique. Chez l'adulte, les AVC sont la 3ème de cause de mortalité, la 2ème cause de démence et la 1ère cause d'handicap acquis (75% des survivants ayant des séquelles définitives). Chaque année en France, 130 000 nouveaux cas surviennent. Or une prise en charge urgente et spécialisée réduit de l'ordre de 30% la mortalité et la sévérité du handicap. Encore faut-il savoir reconnaître un AVC et avoir le réflexe du Centre 15 ! C'est pourquoi le CHU de Saint-Etienne soutient une campagne de prévention à l'échelle de l'agglomération.

Dans les pays occidentaux, l’accident vasculaire cérébral (AVC) représente un grave problème de santé publique. Chez l’adulte, les AVC sont la 3ème de cause de mortalité, la 2ème cause de démence et la 1ère cause d’handicap acquis (75% des survivants ayant des séquelles définitives). Chaque année en France, 130 000 nouveaux cas surviennent. Or une prise en charge urgente et spécialisée réduit de l’ordre de 30% la mortalité et la sévérité du handicap. Encore faut-il savoir reconnaître un AVC et avoir le réflexe du Centre 15 !

En effet, certains traitements tels que la thrombolyse peuvent améliorer le pronostic de ces patients à condition que le traitement soit administré dans les 3 premières heures après le début des signes cliniques. Malheureusement, une trop faible proportion de patients est admise dans ce délai à l’hôpital.

Au CHU de Saint-Etienne, sur les 6OO AVC admis chaque année, seulement 30% des patients arrivent dans ce délai. Ce retard d’admission leur est préjudiciable. Les principales raisons sont liées à la méconnaissance des signes de l’AVC et à la sous utilisation de l’appel du centre 15 par le grand public.

C’est pourquoi le CHU de Saint-Etienne soutient une campagne d’information auprès du grand public sur la ville de Saint-Etienne et les villes avoisinantes. Le moyen principal d’information est une affiche dont le message porte sur la reconnaissance des principaux signes de l’AVC, son caractère d’urgence et sur la nécessité d’appeler rapidement le centre 15 afin d’être admis en urgence à l’hôpital. Les affiches vont être diffusées dans des lieux stratégiques (commerces de proximité, pharmacies, cabinets médicaux, paramédicaux, CPAM , centres de convalescence…) et exposées sur des panneaux publicitaires. Les autres moyens de communication utilisés seront la presse écrite, les radios et télévisions locales. Enfin, des réunions avec les professionnels de santé (médecins généralistes, centres hospitaliers, régulateurs) et le grand public sont programmées. La campagne a débuté mi-janvier et s’achèvera en mai. Les effets de cette campagne seront évalués en comparant avant puis après la campagne, la proportion de patients victimes d’un AVC admis aux urgences du CHU de Saint-Etienne dans les trois premières heures après le début des signes.

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