Une place pour l’art contemporain au CHU de Reims

Auteur /Etablissement :
Dans le cadre de son partenariat avec le Fonds Régional d'Art Contemporain (FRAC) Champagne-Ardenne, le CHU de Reims accueille actuellement une exposition de l'artiste rémois Nicolas Boulard. L'occasion d'inviter les personnels comme le grand public à s'initier à une autre forme de culture.

Dans le cadre de son partenariat avec le Fonds Régional d’Art Contemporain (FRAC) Champagne-Ardenne, le CHU de Reims accueille actuellement une exposition de l’artiste rémois Nicolas Boulard. L’occasion d’inviter les personnels comme le grand public à s’initier à une autre forme de culture.

Depuis le 22 novembre et jusqu’au vendredi 3 décembre inclus, le CHU de Reims accueille une exposition de l’artiste rémois Nicolas Boulard, dans le cadre de son partenariat avec le FRAC (Fonds Régional d’Art Contemporain) de Champagne-Ardenne.

Tous les jours, une médiatrice accueille les visiteurs pour les guider dans leur découverte des pièces et une visite particulière a spécialement été organisée pour le personnel avec M. Sébastien Bourse, chargé de la diffusion et des publics du FRAC. Plusieurs petits patients de pédiatrie sont en outre venus sur place réaliser un reportage pour Radio Hop, la radio associative du CHU.

Né en 1976 à Reims dans une famille de producteurs de Champagne, Nicolas Boulard s’est fait connaître en tant qu’artiste par un travail très singulier sur le vin.
Authentique spécialiste, il réalise des vins et projets vinicoles dans lesquels la générosité, la convivialité, le sens du partage, rencontrent une position critique, parfois même provocatrice, mettant en jeu les fragilités et les préjugés de cette industrie.
Artiste mais également rédacteur d’un journal d’oenotourisme réalisé lors d’une résidence sur la Route des vins d’Alsace, Nicolas Boulard expose actuellement aux Etats-Unis, notamment au Musée d’Art Moderne de San Francisco.

Trois oeuvres de Nicolas Boulard, issues de la collection du FRAC, sont exposées au CHU.
– « Diagonale » : cette vidéo pointilliste dénonce l’uniformisation du traitement de l’information par les média à travers le montage de séquences de journaux télévisés internationaux.
– « Grand Vin de Reims » : cette oeuvre est issue d’une performance ayant consisté à organiser des vendanges en supermarché pour concocter une centaine de demi-bouteilles d’un vin fabriqué à partir de raisin frais vendu dans ces magasins. Une bouteille de ce « Grand Vin de Reims » sera visible dans l’exposition.
– « Le Nuancier » : dans cette réalisation, 26 bouteilles de Chardonnay et de Pinot Noir déclinent, selon une variation savante des proportions, les différentes nuances de couleur entre le vin blanc et le vin rouge.

Le CHU et le FRAC Champagne-Ardenne sont partenaires depuis 2006, année durant laquelle les deux établissements ont signé une convention pour proposer régulièrement aux patients et aux personnels du CHU de découvrir les oeuvres de la collection du FRAC.

À lire également

Chiens, poules, lapins : des soignants pas comme les autres 

Depuis quelques mois au sein du CHRU de Nancy, l’Institut de Formation des Aides-Soignants accueille une nouvelle élève pas tout à fait comme les autres. Couverte de poils et possédant de grandes oreilles, Vénus, une chienne cavalier King Charles, est formée dans l’établissement pour soutenir émotionnellement les étudiants. Une approche qui existe par ailleurs dans divers services hospitaliers.

CHU Healthtech Connexion Day : une édition lilloise qui a attiré plus de 1000 participants

Le 2 décembre dernier avait lieu à Lille la 3e édition du CHU Healthtech Connexion Day. A l’heure où 88% des CHU déclarent collaborer avec des start-ups, PME ou grands groupes, cet événement, organisé par la Conférence des Directeurs Généraux de CHU et France Biotech, a permis de montrer à près de 1000 personnes les synergies actuelles et futures au service de la santé des patients. Une édition riche et multi-scènes qui a participé à définitivement installer un rendez-vous et dont nous vous proposons un aperçu photographique.

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.