Pour mieux comprendre et soigner le cerveau, un nouveau bâtiment dédié aux neurosciences s’érigera à Grenoble, en 2007, dans l’enceinte du Centre Hospitalier Universitaire de Grenoble. Il abritera un nouveau centre de recherche « Grenoble – Institut des Neurosciences ». La première pierre de ce bâtiment a été posée lundi 12 décembre 2005 par l’Université Joseph Fourier, maître d’ouvrage, et par l’INSERM, principal partenaire scientifique du projet. Cette opération s’inscrit dans le cadre du XIIème contrat de plan Etat-Région.
Le nouveau centre de recherche « Grenoble Institut des Neurosciences » relèvera l’un des défis majeurs de la recherche médicale : mieux comprendre le cerveau pour mieux soigner les malades qu’il affecte » introduit le fondateur du projet, Claude Feuerstein, neurophysiologiste, Professeur UJF-CHU, Président de l’UJF de 1997 à 2002, futur directeur de l’Institut.
Situé sur le campus santé, ce nouveau bâtiment verra le jour dans l’enceinte du Centre Hospitalier Universitaire, à proximité immédiate des équipes de recherche clinique. Construit par l’Université Joseph Fourier, dans le cadre du XIIème contrat de plan Etat-Région, en partenariat avec l’INSERM, il regroupera en 2007, environ 200 chercheurs sur 6 000 m2 de laboratoires, bureaux et plateaux techniques.
« Grenoble Institut des Neurosciences » facilitera ainsi la recherche pluridisciplinaire, la coopération et le partage d’outils et de compétences entre les différents acteurs de la recherche grenobloise impliqués dans les neurosciences : Universités, Inserm, CNRS, CEA, CHU, CRSSA.
Au cours des dernières années, les neurosciences ont pris un essor considérable à Grenoble : une dizaine d’équipes de recherche cohabitent désormais sur le site. Elles étudient le fonctionnement du cerveau au cours de son développement et de son vieillissement et élaborent de nouvelles techniques d’imagerie cérébrale. En collaboration avec des équipes cliniques, médicales et chirurgicales, les équipes de recherche grenobloises travaillent sur des pathologies telles que les maladies du mouvement, les épilepsies, les tumeurs cérébrales, les maladies neurodégénératives et les accidents vasculaires cérébraux sans oublier certaines maladies mentales et maladies des muscles. Autant de pathologies graves qui méritent que les meilleurs efforts de recherche soient consentis.