C’est une rencontre que l’on ne présente plus. Comme chaque année depuis trente ans, l’association Sport et Collection a organisé sa manifestation 500 Ferrari contre le cancer, dont les bénéfices sont reversés à la recherche contre le cancer du CHU de Poitiers. Un rendez-vous qui se veut prestigieux puisque le circuit Val-de-Vienne réunit cinq-cents Ferrari et un millier de véhicules d’exception, pour le plus grand bonheur d’un public passionné et fidèle. Et lorsqu’il lève la tête, ce dernier peut admirer le ballet aérien donné par la Patrouille de France et de l’équipe de voltige de l’Armée de l’air, partenaires de l’événement.
Quatre projets financés en 2024
Six millions d’euros ont été collectés depuis la création de 500 Ferrari contre le cancer. Et grâce à la réussite de l’édition 2023, quatre projets ont été financés pour cette année.
Le premier vise à détecter le statut « MSI » sur « l’ADN circulant tumoral » (ADNct). En d’autres termes, cela permettrait d’obtenir, par une simple prise de sang, les caractéristiques d’une tumeur. Un gain de temps non négligeable dans le parcours de soins.
L’association finance également l’étude AMANDES, visant à détecter le cancer du sein à un stade particulièrement précoce, grâce à des « mammobiles » ou unités de radiologies itinérantes. Cette étude explore ainsi une nouvelle organisation permettant le déploiement de ces camions partout en France.
Le projet Génération de Biopsie Virtuelle de Gliomes via Modèle d’Intelligence Artificielle, qui permet de prédire son statut génétique et anatomopathologique (M2GPAIM), a également été choisi. Son objectif est le suivant : développer des modèles d’IA permettant de prédire l’aspect génétique des IRM sur des tumeurs gliales cérébrales, considérées comme les plus fréquentes chez les adultes.
Enfin, l’étude Prospective monocentrique de l’expression de l’Oncostatine M dans les Carcinomes épidermoïdes d’origine ORL (ROMCOR-pro), a pour ambition de déterminer si l’Oncostatine M est corrélée à l’agressivité de la maladie et quelle cellule est à l’origine de sa sécrétion au sein de la tumeur. Ainsi, un nouveau traitement bloquant cette cytokine pourrait voir le jour et être bénéfique à la guérison du patient.
La rédaction avec le CHU de Poitiers