Victoires de la Médecine : 5 médecins du CHU de Caen récompensés

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Le jeudi 13 décembre, au Casino de Paris, les Professeurs GROLLIER, KHAYAT, MASSETTI, GERARD et CHARBONNEAU ont reçu le trophée des Victoires de la Médecine 2007, dans la catégorie cardiologie métabolisme, pour leur programme de thérapeutique avancée de l'urgence hémodynamique vitale : « Ressuscitation ».

Le jeudi 13 décembre, au Casino de Paris, les Professeurs GROLLIER, KHAYAT, MASSETTI, GERARD et CHARBONNEAU ont reçu le trophée des Victoires de la Médecine 2007, dans la catégorie cardiologie métabolisme, pour leur programme de thérapeutique avancée de l’urgence hémodynamique vitale : « Ressuscitation ».

Les 6èmes Victoires de la Médecine récompensaient les innovations des équipes hospitalo-universitaires dans six catégories « médicales » : cancérologie, cardiologie métabolisme, spécialités chirurgicales, révention-santé publique, technologie, spécialités médicales.

Organisées par MVS, en partenariat avec les CHRU et la Fondation pour la Recherche Médicale, elles ont attiré un public averti de 1 500 acteurs du monde de la médecine.

Sur les 99 dossiers présentés émanant de 26 CHU, les sociétés savantes et les représentants des spécialités ont sélectionné 19 équipes, issues de 11 CHU. Parmi ces nominés, l’équipe du CHU de Caen distinguée pour son programme « Ressuscitation ». Dans la catégorie cardiologie métabolisme, elle était en compétition avec les services de deux hôpitaux parisiens : Saint Antoine et Georges Pompidou.

Par vote électronique, les médecins présents au Casino de Paris ont élu les Professeurs GROLLIER, KHAYAT, MASSETTI, GERARD et CHARBONNEAU et leurs équipes.

Ce prix est celui de la synergie initiée au CHU de Caen entre différentes spécialités médicales. En effet, le programme «Ressuscitation » traduit l’efficacité de la chaîne humaine entre l’action sur le terrain, avec le SAMU, et l’action multidisciplinaire et transversale au sein de l’hôpital, entre les services de cardiologie, de chirurgie thoracique et cardio-vasculaire, de réanimation médicale et chirurgicale.

50 000 patients sont victimes chaque année d’un arrêt cardiaque : la survie après la prise en charge n’est que de 3% et une partie des survivants souffrent de séquelles avec handicaps graves, liés en majorité aux conséquences de la réduction de la circulation sanguine et du transport de l’oxygène dans les organes « nobles », comme le cerveau et le coeur.

C’est dans ce contexte qu’a été élaboré le programme «Ressuscitation ». Il améliore le pronostic des patients présentant un risque de mort imminente. Une nouvelle stratégie de prise en charge a donc été mise en place :

– le recours à l’hypothermie thérapeutique, qui consiste en le refroidissement de la température générale du patient pour favoriser la préservation des organes en situation de souffrance. Cette hibernation temporaire limite l’installation et la progression des lésions irréversibles cardiaques et cérébrales

– l’utilisation rapide de la circulation extra-corporelle (coeur et poumons artificiels) directement au chevet du malade (c’est la technologie qui se déplace au lit malade et non l’inverse).

Les premiers résultats cliniques permettent une survie de 25 % contre 3 % pour une prise en charge conventionnelle.

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