Palier intermédiaire entre la réanimation et les unités de soins classiques, l’unité de surveillance continue du CHU de Montpellier, a ouvert le 11 mars 2019 à l’hôpital Lapeyronie. Ses 12 lits accueillent des malades monitorés dont l’état ou les traitements font craindre la survenue de défaillances vitales. Cette unité fonctionne H24 en lien avec le bloc opératoire, les urgences et le département anesthésie réanimation.
Ce nouveau maillon vient consolider la chaîne des filières médicales et chirurgicales, en pré et postopératoire en urologie, orthopédie, gynécologie, « non programmé » et urgences, chirurgie plastique et réparatrice…
La surveillance accrue par une observation clinique et biologique répétée et méthodique s’avère indispensable en cas d’accouchements à risque ; la maternité du CHU de Montpellier étant classée de niveau III. Elle est aussi essentielle dans la prise en charge chirurgicale post réanimatoire des polytraumatismes thoraciques et / ou viscéraux, en post-opératoire immédiat pour les chirurgies majeures, pour les patients à risque ou en décompensation aiguë en post-urgence et en post séjour de réanimation.
La création de cette nouvelle unité mutualisée, placée sous la responsabilité de l’équipe médicale du département anesthésie réanimation A Lapeyronie offre de nombreux avantages en termes d’organisation avec notamment, l’augmentation des lits de Surveillance Continue du CHU, la centralisation des soins péri opératoires des patients à risque, l’optimisation des soins et de l’orientation des patients admis en post-réanimation et l’allègement des soins dans les unités d’hospitalisation complète.
Dans le cadre des plans blancs ou des plans « hôpital en tension », l’unité a aussi toute sa place dans la gestion de l’afflux de patients.
Concours de l’internat : la Conférence des doyens de médecine défend une réforme “favorable”
Dans un contexte de polémique suscitée par les nouvelles modalités de choix de spécialités pour les internes en médecine, qui dénoncent une forme d’injustice, la Conférence des doyens de médecine a pris la plume. Dans un communiqué publié le 28 août, celle-ci tente de rassurer en affirmant que “l’équité est bien respectée” et que la baisse actuelle du nombre d’internes n’empêchera pas le fonctionnement global de l’hôpital “d’être bien assuré”.