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Alzheimer : un casque de protection neuronale évalué par le CHU de Montpellier

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Le CHU de Montpellier va évaluer la sécurité et l’efficacité de REGEnLIFE, un nouveau dispositif médical développé par une startup Montpelliéraine, sur les performances cognitives des patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Cette technologie non-invasive de photobiomodulation consiste à envoyer des émissions spécifiques qui vont agir au cœur des cellules du patient. L'objectif est de renforcer la protection neuronale afin d'éviter une dégénérescence. Ce traitement implique le port d'un casque durant des séances de plusieurs minutes. Dans le cadre de cet essai clinique, Montpellier recrute à partir de septembre 64 patients, âgés de 55 à 85 ans, atteints de la maladie d’Alzheimer à un stade léger à modéré avec des biomarqueurs positifs.

Le CHU de Montpellier va évaluer la sécurité et l’efficacité de REGEnLIFE, un nouveau dispositif médical développé par une startup Montpelliéraine, sur les performances cognitives des patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Cette technologie non-invasive de photobiomodulation consiste à envoyer des émissions spécifiques qui vont agir au cœur des cellules du patient. L’objectif est de renforcer la protection neuronale afin d’éviter une dégénérescence.  Ce traitement implique le port d’un casque durant des séances de plusieurs minutes. Dans le cadre de cet essai clinique, Montpellier recrute à partir de septembre 64 patients, âgés de 55 à 85 ans, atteints de la maladie d’Alzheimer à un stade léger à modéré avec des biomarqueurs positifs.
Les séances auront lieu 5 jours par semaine durant 2 mois. L’enjeu sanitaire est énorme. En France la maladie d’Alzheimer touche 1,2 million de personnes et ce nombre est en constante augmentation du fait du vieillissement de la population.
L’étude pilote randomisée est menée en double aveugle contre placebo. L’évolution des tests cognitifs à 3 mois servira de marqueur entre les deux groupes. Les résultats seront connus d’ici un an et demi et s’ils sont positifs, de nouvelles études orientées sur les stades précoces de la maladie et chez les sujets à risque de développer la pathologie seront menées.
L’essai thérapeutique va démarrer au Centre Mémoire de Ressources et de Recherche (CMRR) au sein du département de Neurologie du CHU de Montpellier, sous la direction du Dr Audrey Gabelle, investigatrice de l’étude et responsable de l’équipe médicale neurologie comportementale et du CMRR.
« Pour le CHU de Montpellier, le lancement de cet essai clinique illustre les synergies qui se construisent entre les start-ups locales et nos équipes de soins et de recherche. Grâce à l’investissement convergent des institutions publiques et des entrepreneurs privés, Montpellier développe une expertise reconnue sur l’innovation en santé, au bénéfice des patients de notre territoire », souligne Thomas Le Ludec, Directeur Général du CHU de Montpelier.
Ces recherches participent à renforcer le positionnement du CHU de Montpellier en tant que leader sur la thématique des neurosciences, au plan régional et national.

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La maladie d’Alzheimer 
La maladie d’Alzheimer représente un enjeu de santé publique fort avec 1,2 million de cas en France, 47 millions de cas dans le monde et 8 millions de nouveaux cas détectés chaque année. A ce jour, il n’existe pas de traitement curatif de cette affection. La prise en charge actuelle combine des traitements  symptomatiques et des stratégies non médicamenteuses, dont les effets sont présents mais restent limités. Il est donc essentiel d’innover et de tester de nouvelles voies de stimulation neuronale pour prévenir et ralentir le déclin cognitif. Dans le champ des maladies neurologiques, les technologies de stimulation neuronale, comme la photobiomodulation, sont de plus en plus étudiées en recherche clinique avec des résultats prometteurs. 
La technologie REGEnLIFE
La technologie REGEnLIFE repose sur des principes issus des sciences physiques. Les techniques d’applications basées sur ces sciences représentent, en effet, un nouvel espoir en neurologie : la photobiomodulation, les stimulations photoniques, électriques ou encore magnétiques font partie des pistes actuellement étudiées pour traiter la maladie d’Alzheimer.
Cette technologie consiste en des séances de plusieurs minutes par jour avec un système d’émetteurs sous la forme d’un casque cérébral pour une application transcrânienne et sous une autre forme pour une application transcutanée ciblant d’autres parties du corps. Ces émissions spécifiques, situées notamment dans l’infrarouge proche (0,75 à 5 micromètres), sont athermiques, non-invasives et visent à agir au cœur des cellules afin de permettre une protection neuronale et éviter une dégénérescence.
Cette technologie a été testée sur des modèles précliniques de maladie d’Alzheimer et a révélé des résultats positifs avec une réduction des troubles cognitifs, une réduction des anomalies biologiques et histologiques chez les souris traitées en comparaison aux souris non traitées. En se basant sur ces résultats très prometteurs, l’entreprise REGEnLIFE a développé un nouveau prototype dédié au traitement de la maladie d’Alzheimer et à la prévention des troubles cognitifs.
Le CMRR du CHU de Montpellier
L’expertise de l’équipe du Centre Mémoire de Ressources et de Recherche est centrée sur la prévention des facteurs de risque de déclin cognitif, le diagnostic et la prise en soins des maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer. Dès les stades précoces de ces affections, dès le stade de plainte cognitive et même, en amont, chez les sujets à risque de développer la maladie, des axes de prévention et des projets de soins et de recherche innovants sont proposés aux patients. Chaque personne étant unique, le CMRR vise une prise en soin personnalisée soutenue par une équipe multidisciplinaire et une collégialité de l’expertise. 
La société REGEnLIFE
La startup Montpelliéraine REGEnLIFE fait partie du BIC de Montpellier, classé deuxième meilleur incubateur mondial, et bénéficie du soutien de Bpifrance et de la Région Occitanie. L’objectif de REGEnLIFE est d’apporter des traitements innovants dans le domaine de la Neurologie et de développer des solutions médicales où il n’en existe pas et avec peu ou pas d’effets secondaires.

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