Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Angers : les formations en santé par la simulation

Auteur /Etablissement :
Après une pause estivale, le CHU et l'Université d'Angers reprennent leurs formations expertes en simulation santé. Leur offre s’appuie sur la plate-forme hospitalo-universitaire officiellement lancée en mai dernier ; une structure unique en France qui réunit tous les acteurs angevins de la simulation en santé au sein un groupement d'intérêt scientifique. Vidéos à l’appui…

Après une pause estivale, le CHU et l’Université d’Angers reprennent leurs formations expertes en simulation santé. Leur offre s’appuie sur la plate-forme hospitalo-universitaire officiellement lancée en mai dernier ; une structure unique en France qui réunit tous les acteurs angevins de la simulation en santé au sein un groupement d’intérêt scientifique. Vidéos à l’appui…


Angers, pionnier et acteur majeur de la formation continue en simulation

Les formations ouvertes dans cette plate-forme s’adressent aux professionnels hospitaliers : médecins, infirmiers, sages-femmes, aides-soignants. Elles s’inscrivent dans la formation initiale et dans le cadre du développement professionnel continu. Sur ce point la plate-forme angevine fait figure de pionnière en France, .

Au croisement de la théorie et de la pratique, la simulation est aujourd’hui une méthode d’apprentissage qui obéit à une double logique : développer l’expertise professionnelle et améliorer la sécurité des soins (Voir la vidéo sur la simulation en santé à Angers ici).

En France, le CHU d’Angers a su se positionner parmi les premiers acteurs répondant à cet objectif double. Dès 2008, il a créé un centre de simulation dédié à l’anesthésie et à la réanimation. Depuis, de nouvelles formations ont été développées, et même primées. C’est notamment le cas pour la formation à l’annonce en cancérologie avec l’aide du théâtre, qui a reçu le prix 2012 de l’Association nationale pour la formation des personnels hospitaliers (ANFH). Cette formation coordonnée par le Dr. José Hureaux fait intervenir la troupe théâtrale du CHU. Les comédiens endossent le rôle du patient et/ou du proche à qui le professionnel de santé doit annoncer un cancer (Voir la vidéo réalisée par l’ANFH en cliquant ici). Tous les soignants du territoire français peuvent bénéficier de cette formation angevine puisqu’elle est validante pour le développement professionnel continu (DPC) et référencée sur le site de l’Organisme gestionnaire du DPC.

 

Le centre de simulation est une des pièces maîtresses de la plate-forme hospitalo-universitaire. Etudiants en santé et professionnels peuvent y bénéficier de formations interdisciplinaires, notamment des sessions pour reconnaître et prendre en charge un enfant gravement malade, apprendre à gérer les situations de crise en réanimation et en bloc opératoire, une formation à la réanimation du nouveau-né en en salle de naissance et des séances de simulations en gynécologie-obstétrique.

556 personnes ont été formées au centre de simulation en 2012, un chiffre en constante augmentation. 86% de ces formés sont des professionnels du CHU.


Des experts angevins reconnus au niveau national

Place forte de la simulation en santé au niveau national, Angers peut également compter sur l’expertise de deux médecins du CHU : le Pr. Jean-Claude Granry et le Dr. Marie-Christine Moll.  Tout deux sont les référents nationaux en matière de simulation en santé. Ils sont les auteurs du rapport commandé par la Haute autorité en santé, faisant état des lieux de la pratique en simulation en France. Ces deux professionnels ont également rédigé un guide des bonnes pratiques en matière de simulation en santé, une référence pour cette discipline.

En images :

La vidéo réalisée par l’ANFH sur l’annonce en cancérologie avec l’aide du théâtre : cliquer ici.

La vidéo réalisée par l’Université d’Angers sur le centre de simulation angevin : cliquer ici.

Tous les soignants du territoire français peuvent bénéficier de cette formation angevine puisqu’elle est validante pour le DPC et référencée sur le site de l’OGDPC.

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.