Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Cancer, 2e cause de mortalité chez les jeunes

Auteur /Etablissement :
En France, 1.500 jeunes de 15 à 25 ans sont atteints d'un cancer, dont 200 en Pays de la Loire. Et c'est pour cette tranche d'âge que les progrès thérapeutiques sont les plus attendus. Depuis 2012, une équipe pluridisciplinaire coordonne à l’échelon régional les soins prodigués aux ados et jeunes adultes (AJA) souffrant de cancer. L'accent est mis sur l’éducation thérapeutique, thème de la journée d'étude du 9 décembre.

En France, 1.500 jeunes de 15 à 25 ans sont atteints d’un cancer, dont 200 en Pays de la Loire. Et c’est pour cette tranche d’âge que les progrès thérapeutiques sont les plus attendus. Depuis 2012, une équipe pluridisciplinaire coordonne à l’échelon régional les soins prodigués aux ados et jeunes adultes (AJA) souffrant de cancer. L’accent est mis sur l’éducation thérapeutique, thème de la journée d’étude du 9 décembre.
Le constat inquiète : les publications traitant de la survie chez les malades du cancer font apparaître une amélioration pour toutes les tranches d’âge, sauf celle des 15-25 ans. Pourquoi une telle disparité ? D’abord parce qu’aucun protocole n’a été développé pour cette frange de la population. Ensuite, parce que l’environnement psychosocial des jeunes est fait de ruptures, ruptures de soins, ruptures affectives. Les 15-25 ans consultent moins, moins rapidement et ne prennent pas leur traitement…
Spécialisés dans le traitement des tumeurs solides et osseuses sur les 15-25 ans et les jeunes enfants, le Dr Nadège Corradini et son équipe nantaise ont piloté un groupe de travail, axé notamment sur l’éducation thérapeutique : « L’échelle de la ville ne suffisant pas, les CHU de Nantes, d’Angers et l’Institut de cancérologie de l’Ouest (ICO) ont élaboré un projet régional pionnier pour l’éducation thérapeutique et sur la transversalité des soins spécifiques.»
Après évaluation, des séances individuelles ou collectives d’éducation thérapeutique sont proposées ainsi que la participation à des groupes de paroles, des ateliers d’expression et un accompagnement pédagogique…
Au complet depuis un an et intervenant sur les trois structures partenaires, l’équipe réunit cinq oncologues, une infirmière de coordination, une infirmière d’éducation thérapeutique, une conseillère d’orientation, un psychologue.
Nantes et Angers, experts régionaux en éducation thérapeutique
Plus de 250 professionnels de santé et associations de patients vont participer à la 2e journée régionale d’éducation thérapeutique (ETP) organisée par les CHU de Nantes et Angers le 9 décembre 2014 à l’espace Port-Beaulieu à Nantes. Autour du thème "Se comprendre, s’accorder" les participants apprendront à davantage travailler  dans un cadre collectif afin de faire du patient un partenaire des soins. Lors des ateliers, les professionnels vont partager leurs expériences d’ETP adaptée à l’âge du patient et aux  spécificités de certaines pathologies (dépression, schizophrénie…). Il sera également question de nouvelles technologies et de la manière dont elles peuvent aider les soignants et les patients.

Sur le même sujet

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.