La Conférence des Directeurs Généraux de Centres Hospitaliers Régionaux et Universitaires prend acte des conclusions du rapport réalisé dans le cadre de la mission commanditée par le Ministre de la Santé, Jean-François Mattei, et dirigée par le Docteur Lalande (IGAS). Le rapporteur insiste sur la réactivité des hôpitaux dans les circonstances de canicule d’août 2003, et ce, malgré les difficultés auxquelles ils ont à faire face.
Les centres hospitaliers régionaux et universitaires qui représentent un tiers de l’hospitalisation publique ont rempli, avec l’ensemble des établissements publics, la mission que l’on attendait d’eux. Ce constat explicite effectué par une commission indépendante fait suite, en outre, aux remerciements que le Ministre de la Santé a personnellement adressés aux hospitaliers, lors d’une réunion le 2 septembre 2003 au Ministère de la Santé. En présence des divers acteurs, Jean-François Mattei a précisé que l’hôpital avait répondu « présent aux attentes de la population », indiquant que « les hospitaliers sont allés au bout d’eux-mêmes ». Le Ministre a rendu un hommage solennel à « leur compétence, leur dévouement et leur disponibilité ».
Alors que les Autorités dressent le bilan des victimes de la canicule et des améliorations indispensables du système de santé, la Conférence des Directeurs Généraux tient à souligner cet élément de satisfaction : l’institution hospitalière publique, et en son sein à leur juste place, les C.H.R-U, a pleinement assuré ses responsabilités malgré les tensions auxquelles elle est soumise dues à divers problèmes (RTT médicale et non médicale, pénurie de personnels médicaux et non médicaux, fortes tensions budgétaires…).
Conviée par la Direction de l’Hospitalisation et de l’Organisation des Soins à deux nouvelles réunions, les 12 et 17 septembre 2003, afin de tirer les enseignements de ces évènements, la Conférence des Directeurs Généraux de CHRU, avec l’ensemble des partenaires de l’hospitalisation publique, apportera sa contribution aux débats. Elle considère à cet égard que l’on ne peut faire l’économie d’une réflexion sur les structures d’amont (médecine libérale et permanence des soins), d’aval (soins de suite, structures d’hébergement et de soins pour personnes âgées) et sur les réseaux. Les CHR-U rappellent que l’efficience de leurs Services d’Urgences et de Médecine Gériatrique est largement tributaire de cet environnement.