Clermont-Ferrand a réalisé sa première intervention de chirurgie cardiaque par voie mini-invasive, le 31 janvier 2017. Pionnier, le CHU vient d’équiper son bloc opératoire de chirurgie cardiovasculaire l’équipement en vidéo 3D. Pour le moment cette technologie permet d’opérer les pathologies cardiovasculaires liées à la valve mitrale, sans ouvrir le sternum (sternotomie). Dans un avenir très proche, les pathologies liées à la valve aortique pourront également bénéficier de cet approche mini-invasive.
Clermont-Ferrand a réalisé sa première intervention de chirurgie cardiaque par voie mini-invasive, le 31 janvier 2017. Pionnier, le CHU vient d’équiper son bloc opératoire de chirurgie cardiovasculaire l’équipement en vidéo 3D. Pour le moment cette technologie permet d’opérer les pathologies cardiovasculaires liées à la valve mitrale, sans ouvrir le sternum (sternotomie). Dans un avenir très proche, les pathologies liées à la valve aortique pourront également bénéficier de cet approche mini-invasive.
Des incisions de quelques centimètres seulement permettent d’introduire la caméra dans le thorax. Le chirurgien dispose ainsi d’une vision parfaite et en profondeur du cœur. Grâce au port de lunettes 3D, le chirurgien peut opérer avec la plus grande précision en observant des images de qualité sur un grand écran situé en face de lui. Le cœur est ensuite arrêté, le temps de la réparation ou du remplacement de la valve, avec la mise en place d’une Circulation Extracorporelle fémoro-fémorale.
En dehors des complications liées à la chirurgie cardiaque, cette technique permet une récupération postopératoire des patients plus rapide, une réduction de la durée des hospitalisations, un taux de transfusion sanguine plus faible et une nette réduction de la douleur postopératoire par la réalisation d’une anesthésie locorégionale adaptée.
L’équipement 3D de dernière génération assure une perception visuelle du chirurgien et garantit des gestes chirurgicaux pointus et précis. En bref, c’est une sécurité supplémentaire pour le patient. Actuellement, deux patients par semaine sont opérés au CHU grâce à cette technique.
Le développement de cette chirurgie cardiaque mini-invasive répond à une demande croissante de la part des patients de mieux en mieux informés de l’évolution des technologies et complète l’offre de soins innovante proposée en Auvergne.