Des équipes françaises de recherche ont identifié une protéine de première importance dans la réplication du virus chikungunya, parmi elles, l’équipe tourangelle INSERM U 966 - Morphogénèse et antigénicité du V.I.H. et des virus des hépatites, dirigée par le Pr Philippe Roingeard. Les résultats de ces travaux prometteurs ont été publiés dans la revue Nature*.
Des équipes françaises de recherche ont identifié une protéine de première importance dans la réplication du virus chikungunya, parmi elles, l’équipe tourangelle INSERM U 966 – Morphogénèse et antigénicité du V.I.H. et des virus des hépatites, dirigée par le Pr Philippe Roingeard. Les résultats de ces travaux prometteurs ont été publiés dans la revue Nature*.
Transmis à l’homme par le moustique, le virus chikungunya se caractérise par de fortes fièvres et des douleurs musculaires et articulaires intenses. La manière dont l’infection se transmet à l’homme est à ce jour mal comprise.
Cette étude est la première à expliquer pourquoi le virus cible les cellules des muscles et des articulations préférentiellement. Elle vient de permettre d’isoler le gène codant pour la protéine FHL1 et de comprendre que sans cette protéine l’infection par le chikungunya ne pouvait avoir lieu. Des expériences menées in vivo sur des souris dont le gène FHL1 avait été invalidé démontrent que celles-ci sont totalement résistantes au virus.
C’est la collaboration de plusieurs équipes nationales placées sous la direction d’Ali Amara (Inserm, CNRS, Université de Paris) à l’Institut de Recherche de l’Hôpital Saint-Louis AP-HP, en collaboration avec l’équipe de Marc Lecuit (Institut Pasteur, Inserm, département des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Necker-Enfants malades AP-HP et Université de Paris), qui a permis cette avancée.
A terme, ces résultats ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques.
Cette étude est la première à expliquer pourquoi le virus cible les cellules des muscles et des articulations préférentiellement. Elle vient de permettre d’isoler le gène codant pour la protéine FHL1 et de comprendre que sans cette protéine l’infection par le chikungunya ne pouvait avoir lieu. Des expériences menées in vivo sur des souris dont le gène FHL1 avait été invalidé démontrent que celles-ci sont totalement résistantes au virus.
C’est la collaboration de plusieurs équipes nationales placées sous la direction d’Ali Amara (Inserm, CNRS, Université de Paris) à l’Institut de Recherche de l’Hôpital Saint-Louis AP-HP, en collaboration avec l’équipe de Marc Lecuit (Institut Pasteur, Inserm, département des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Necker-Enfants malades AP-HP et Université de Paris), qui a permis cette avancée.
A terme, ces résultats ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques.
Pour en savoir plus : Presse.inserm.fr