Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Chirurgie de la colonne vertébrale : Dijon acquiert un imageur 3D

Auteur /Etablissement :
Avec l’acquisition d’un imageur 3D, l’unité de neurochirurgie du CHU, dirigée par le Docteur Beaurain, conforte sa position de recours régional. Ce mini scanner peropératoire, le premier de l’inter-région Grand-Est, garantit la qualité et la sécurité des soins prodigués en chirurgie du rachis ; une offre unique sur le territoire au service d’une patientèle toujours plus nombreuse.

Avec l’acquisition d’un imageur 3D, l’unité de neurochirurgie du CHU, dirigée par le Docteur Beaurain, conforte sa position de recours régional. Ce mini scanner peropératoire, le premier de l’inter-région Grand-Est, garantit la qualité et la sécurité des soins prodigués en chirurgie du rachis ; une offre unique sur le territoire au service d’une patientèle toujours plus nombreuse.
L’imageur 3D : intervention et contrôle simultanés
L’imageur 3D permet de suivre instantanément les gestes réalisés par les équipes dans le cadre de la chirurgie complexe et délicate du rachis. Son atout principal ? Le contrôle en direct de la pose d’implants dans la colonne vertébrale. Le CHU Dijon Bourgogne devient le 10ème établissement sur l’ensemble du territoire français à s’équiper d’un imageur 3D. 
L’offre de soins du CHU Dijon Bourgogne : un rôle de recours régional
Si la chirurgie de la colonne n’est pas l’unique spécialité du service de neurochirurgie, elle représente 60 % de son activité globale. La chirurgie du rachis requiert la maitrise d’un panel large d’approches et de techniques opératoires, puisque la colonne vertébrale s’étend du cou au bassin. En quelques années, les équipes du CHU ont déployé compétences et savoir-faire. L’excellence du service se mesure à sa reconnaissance nationale. Ainsi, le 5 juin 2015, le praticien dijonnais est devenu Président de la Société Française de Chirurgie Rachidienne.
En plus des pathologies dégénératives, le CHU est le seul établissement de Bourgogne à accueillir les urgences rachidiennes traumatiques, neurologiques ou non, les affections tumorales ou infectieuses de même que les cas difficiles de reprises chirurgicales. Pour optimiser cette prise en charge, les équipes médicales et paramédicales ont su adopter des techniques innovantes. Elles s’illustrent notamment dans la pose de prothèses discales lombaires ou cervicales et dans la maitrise de techniques dites mini-invasives ou vidéo-assistées. Des progrès qui bénéficient directement aux patients et s’évaluent à l’aune des douleurs postopératoires réduites et de la rapidité de récupération.
Le service est aussi le seul sur Dijon à proposer une prise en charge en chirurgie ambulatoire pour certains patients souffrant de hernies discales lombaires. Cette alternative nouvelle concerne avant tout des patients autonomes, résidant à Dijon ou dans ses environs, afin de limiter les déplacements à l’issue de l’opération. Réalisée sous anesthésie générale légère, cette intervention permet de diminuer les effets secondaires et favorise une récupération plus rapide.
La force de la multidisciplinarité
Pour offrir à la population un panel de prises en charge très complet, l’unité de neurochirurgie collabore avec les autres services du CHU : rhumatologie, médecine interne, neurologie, maladies infectieuses, centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle, unités de traitement et de prise en charge de la douleur du CHU et du centre de lutte contre le cancer Centre Georges François Leclerc.
La coopération avec les neuroradiologues interventionnels permet de traiter des pathologies tumorales métastatiques hypervascularisées en diminuant le risque hémorragique. De même, la présence au sein du CHU d’une équipe d’anesthésistes dédiée, parfaitement au fait des techniques inhérentes à la chirurgie rachidienne, renforce le savoir-faire du service de neurochirurgie et la sécurité des soins prodigués.
Le développement des pathologies rachidiennes
Inhérentes au vieillissement de la population, les maladies dégénératives du rachis se traduisent par l’augmentation des pathologies types arthrose ou vieillissement de la colonne vertébrale et des disques

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.