COVID-19 : la FHF appelle a une « union sacrée » pour soigner le plus grand nombre

Auteur /Etablissement :
Alors que France entre en phase 3 de lutte contre l'épidémie de COVID-19, avec une bilan de 127 morts et 5 423 cas confirmés au 15 mars la fédération hospitalière de France (FHF) appelle les Français à «un immense élan de civisme national» pour permettre aux hôpitaux publics de soigner dans les meilleures conditions possibles cette épidémie.

Alors que France entre en phase 3 de lutte contre l’épidémie de COVID-19, avec une bilan de 127 morts et 5 423 cas confirmés au 15 mars la fédération hospitalière de France (FHF) appelle les Français à «un immense élan de civisme national» pour permettre aux hôpitaux publics de soigner dans les meilleures conditions possibles cette épidémie.
« Chacun a un rôle à jouer dans le combat contre cette épidémie historique. Toute la nation doit être unie et la priorité doit être donnée à nos hôpitaux publics. Les personnels comptent donc sur le civisme des citoyens, a déclaré Frédéric Valletoux, président la FHF, via un communiqué ce lundi 16 mars. Il faut se protéger soi-même, mais aussi protéger nos aînés et les personnes les plus fragiles en appliquant à la lettre les consignes du Gouvernement. Nous en appelons à une union sanitaire sacrée».

Une situation historique inédite

«C’est une situation historique inédite à laquelle les hôpitaux publics font face», insiste le communiqué. Avec l’accélération de la propagation du virus, le nombre de victimes qui devront être hospitalisées risque d’augmenter fortement et la communauté hospitalière publique se dit prête et mobilisée pour les soigner rappelant qu’il est «absolument primordial» que la population respecte scrupuleusement les mesures annoncées par le gouvernement afin de freiner l’évolution du virus et ainsi éviter des afflux trop massifs dans les hôpitaux. «Nos hospitaliers sont prêts mais ils comptent sur une mobilisation massive des Français à respecter scrupuleusement les restrictions et règles fixées par le gouvernement», est-il souligné.

Pour la meilleur gestion possible de l’épidémie

Depuis des semaines, la communauté hospitalière se prépare à affronter l’arrivée en grand nombre de victimes dans les hôpitaux.
La FHF rappelle qu’elle échange en permanence avec les pouvoirs publics sur les mesures nécessaires à la meilleure gestion, par les hôpitaux et les établissements médicosociaux pendant toute la durée de cette crise sans précédent. Avec l’aide de ses fédérations régionales, elle est en lien étroit avec les établissements qui remontent les informations du terrain. Elle agit pour identifier les besoins prioritaires de ses établissements notamment le déploiement de mesures en matière de Ressources Humaines (dispositifs de gardes d’enfants, modalités de renforcement des équipes…) mais également en matière d’approvisionnements des équipements (masques notamment, tests…) afin d’assurer la meilleure gestion possible de l’épidémie et ainsi de continuer à faire de notre service public de santé un ciment de la Nation.
Betty Mamane

À lire également

Première mondiale : Le CHRU de Tours annonce l’administration chez l’homme d’un vaccin nasal contre la COVID-19

Une étape majeure dans le développement du vaccin nasal contre la COVID-19 vient d’être franchie : le CHRU de Tours et l’ANRS – Maladies infectieuses émergentes sont autorisés à débuter l’essai clinique MUCOBOOST. Ce candidat vaccin, administré sous forme de spray nasal et développé par la start-up tourangelle Lovaltech, pourrait révolutionner la prévention des infections respiratoires, positionnant la France comme pionnière dans la vaccination nouvelle génération.

Un espoir inattendu dans le traitement de la sclérose en plaques

Le 10 mars 2015 a été publiée dans The Journal of the American Médical Association (JAMA) une étude dirigée par le Pr Eric Thouvenot, chef du service de neurologie du CHU de Nîmes. Celle-ci tend à mettre en exergue l’efficacité de l’utilisation de la vitamine D dans le traitement de la sclérose en plaques. Une avancée dans les promesses de traitement de cette maladie dont les causes ne sont toujours pas entièrement comprises.

Maladies rares : lancement de deux projets de recherche pour mieux comprendre les hépatites auto-immunes

A l’occasion de la journée internationale des maladies rares, l’équipe de l’Institut des Maladies de l’Appareil Digestif du CHU de Nantes, en étroite collaboration avec les chercheurs du Centre de Recherche en Transplantation et Immunologie Translationnelle, lance actuellement deux projets de recherche afin de mieux comprendre les mécanismes immunitaires mis en jeu dans les hépatites auto-immunes, des origines jusqu’au suivi clinique des patients.