Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

De l’intérêt du Xénon en anesthésie

Auteur /Etablissement :
Au cours des 6 premiers mois de 2009, près de 50 patients du CHU de Poitiers ont bénéficié d'une anesthésie au xénon. Cet agent très peu soluble entraîne un réveil en moins de 3 minutes quelle que soit la durée de l'intervention chirurgicale. Le Xénon a peu d'effet sur la pression artérielle et le débit cardiaque ce qui permet une grande stabilité hémodynamique d'où son intérêt pour la chirurgie de la carotide. En effet, le réveil ultra rapide et la stabilité de la pression artérielle sont deux propriétés recherchées dans ce type d'intervention. Autre caractéristique intéressante, le xénon possède la particularité de ne pas être métabolisé dans l'organisme ce qui permet une utilisation en circuit fermé. Gaz atoxique pour les patients et le personnel, le Xénon est également un gaz écologique ; il ne pollue pas et son utilisation n'a aucune incidence sur l'effet de serre.

Au cours des 6 premiers mois de 2009, près de 50 patients du CHU de Poitiers ont bénéficié d’une anesthésie au xénon. Cet agent très peu soluble entraîne un réveil en moins de 3 minutes quelle que soit la durée de l’intervention chirurgicale. Le Xénon a peu d’effet sur la pression artérielle et le débit cardiaque ce qui permet une grande stabilité hémodynamique d’où son intérêt pour la chirurgie de la carotide. En effet, le réveil ultra rapide et la stabilité de la pression artérielle sont deux propriétés recherchées dans ce type d’intervention. Autre caractéristique intéressante, le xénon possède la particularité de ne pas être métabolisé dans l’organisme ce qui permet une utilisation en circuit fermé. Gaz atoxique pour les patients et le personnel, le Xénon est également un gaz écologique ; il ne pollue pas et son utilisation n’a aucune incidence sur l’effet de serre.

Seuls points faibles sa rareté et son coût : 350 à 450 euros pour une anesthésie de plus de 2 heures soit 10 à 12 fois plus cher que les produits anesthésiques traditionnels (sévoflurane ou desflurane). Le Xénon sera donc réservé à certaines interventions. A Poitiers, les membres de la commission innovation ont précisé que seuls les patients devant être opérés de la carotide seront endormis avec cet agent soit une près d’une centaine par an.

Le Xénon est un gaz rare, présent dans l’air en très faible concentration. Sa production provient d’un processus de distillation fractionnée de l’air. Utilisé en médecine depuis 1930, ses propriétés anesthésiantes ont été découvertes en 1950 mais il n’a obtenu l’autorisation de mise sur le marché européen qu’en 2007.

Sur le même sujet

Septembre en Or : un mois dédié aux cancers pédiatriques

En France, près de 1 700 nouveaux cas de cancers chez l’enfant de moins de 15 ans et 800 chez les adolescents de 15 à 18 ans sont diagnostiqués chaque année. Malgré des progrès importants ces dernières années, le cancer reste la deuxième cause de mortalité chez les jeunes, après les accidents de la route. Tout au long du mois de septembre, les CHU se mobilisent pour sensibiliser sur ce sujet.

Cancer de la grossesse : un traitement efficace à 96% dévoilé par les HCL

Après quatre ans d’étude, le Centre national de référence des maladies trophoblastiques
des HCL, basé à l’hôpital Lyon Sud, vient de valider un traitement qui a permis d’éradiquer entièrement les tumeurs de 25 des 26 patientes enceintes suivies dans le cadre d’un essai clinique. Une avancée majeure contre une forme de cancer de la grossesse qui a été présentée lors du congrès annuel de la Société Européenne d’Oncologie Médicale, à Barcelone.

Concours de l’internat : la Conférence des doyens de médecine défend une réforme “favorable”

Dans un contexte de polémique suscitée par les nouvelles modalités de choix de spécialités pour les internes en médecine, qui dénoncent une forme d’injustice, la Conférence des doyens de médecine a pris la plume. Dans un communiqué publié le 28 août, celle-ci tente de rassurer en affirmant que “l’équité est bien respectée” et que la baisse actuelle du nombre d’internes n’empêchera pas le fonctionnement global de l’hôpital “d’être bien assuré”.