Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

GHT Loire : 20 établissements au service de 820 000 habitants

Auteur /Etablissement :
Au cœur de la région Auvergne Rhône-Alpes, l’hospitalisation publique de Loire, du nord de l’Ardèche et de l'ouest du Rhône change d’échelle et de périmètre. Elle vient de créer le Groupement Hospitalier de Territoire (GHT) Loire qu’elle place au service d’une population de 820 000 habitants Le nouveau GHT réunit 20 établissements sanitaires publics de santé : le CHU de St Etienne, structure pivot, 5 CH, 1 institut spécialisé en cancérologie et 13 Hôpitaux de proximité. Ce rapprochement est le fruit d’une concertation approfondie
Au cœur de la région Auvergne Rhône-Alpes, l’hospitalisation publique de Loire, du nord de l’Ardèche et de l’ouest du Rhône change d’échelle et de périmètre. Elle vient de créer le Groupement Hospitalier de Territoire (GHT) Loire qu’elle place au service d’une population de 820 000 habitants  Le nouveau GHT réunit 20 établissements sanitaires publics de santé : le CHU de St Etienne, structure pivot, 5 CH, 1 institut spécialisé en cancérologie et 13 Hôpitaux de proximité.

Ce rapprochement est le fruit d’une concertation approfondie débutée en novembre 2015 et qui a réuni tous les partenaires. « La convention constitutive du GHT Loire a été transmise le 30 juin à l’ARS. C’est une étape majeure et motivante pour la construction d’un projet médical partagé et d’une stratégie de groupe rénovée » déclare Frédéric Boiron, directeur général du CHU de St Etienne.

Le GHT Loire au cœur de la région Auvergne Rhône-Alpes 
Le périmètre du GHT Loire correspond à l’ancien territoire de santé Ouest Rhône-Alpes et les CH de Roanne et d’Annonay avaient très tôt souhaité rejoindre un même GHT avec le CHU de Saint-Etienne. Le GHT Loire pourra ainsi s’articuler autour des 3 bassins de proximité roannais, stéphanois et annonéen, au service d’une population d’environ 820.000 habitants. Le GHT Loire compte 15 300 professionnels de santé (dont plus de 2.000 médecins et internes et plus de 10.000 soignants) et près de 7.700 lits et places. Ce groupement représente un budget de fonctionnement d’environ 1,15 milliard d’euros.
CHU de référence, Saint-Etienne assurera les activités de recours, de recherche, de gestion de la démographie médicale et d’enseignement. 
Le CH de Roanne exercera un rôle spécifique lié à sa taille et à son positionnement. D’autres établissements du GHT Loire auront aussi un rôle lié à leur spécificité, notamment les CH du Forez, d’Annonay, du Gier, de Firminy, ainsi que l’ICLN (spécialisé en cancérologie). Les 13 hôpitaux de proximité sont également appelés à mener des travaux spécifiques pour les activités déployées sur leur bassin de santé.
La force du GHT Loire : une démarche concertée associant responsables hospitaliers, élus, représentants de l’ARS
De nombreuses rencontres et réunions avec les responsables et professionnels hospitaliers, les élus locaux et les organisations syndicales ont permis de construire collectivement ce projet :
La séance inaugurale du Comité Territorial des Elus Locaux le 26 avril 2016 en présence de l’ARS, a réuni une quarantaine d’élus des villes sièges des établissements sanitaires concernés.
Le Séminaire stratégique médical du 29 avril a rassemblé 140 participants  de tous les établissements pour élaborer les axes premiers du projet médical partagé. Ces axes concernent : l’attractivité et la gestion des emplois médicaux ; le dossier patient et le système d’information ; le développement de la recherche ; l’autonomie et les soins de suite ; la cancérologie ; l’infectiologie et l’hygiène ; la biologie ; les parcours patient inter-établissements.
La séance préfigurative de la Conférence Territoriale de Dialogue Social du 20 mai a permis des échanges avec les représentants du personnel et les directions.
Le premier Séminaire territorial de l’encadrement soignant le 31 mai a rassemblé à l’Hôpital Bellevue plus de 180 cadres soignants du territoire pour partager les expériences de coopérations et lancer les travaux du projet de soins partagé. 
La convention constitutive repose sur les valeurs communes du Service public hospitalier, et celles retenues en outre par les membres : subsidiarité, ouverture, qualité, équilibre et participation, arbitrage et efficacité, diffusion des innovations thérapeutiques. 
En savoir plus sur les Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT) 
La création des GHT est un objectif pour tous les hôpitaux publics.  La loi de modernisation du système de santé du 26 janvier 2016 crée des groupements hospitaliers de territoire (GHT), auxquels tous les hôpitaux publics doivent adhérer avant le 1er juillet 2016. L’objectif de ces groupements, à travers la coopération renforcée des établissements hospitaliers, est la mise en place d’une stratégie de groupe public pour construire une offre de soins graduée sur tout le territoire au bénéfice de la population. Chaque GHT dispose d’un établissement dit « support », chargé d’assurer la mutualisation de certaines fonctions (achats, système d’information, formation,…) et obligatoirement d’un CHU associé – en l’occurrence le CHU de St Etienne. 
La création du GHT se matérialise par une convention constitutive qui définit l’organisation du groupement et son projet médical partagé autour d’une offre de soins graduée. Complémentarité et proximité sont les maîtres mots  de l’offre de soins qui est en train de se dessiner. Au niveau opérationnel, le projet s’appuie sur la coordination des politiques de ressources humaines médicales des établissements.

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.