Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Institut de formation de professions de santé (IFPS) : un nouveau bâtiment en 2020 pour une organisation modèle

Auteur /Etablissement :
9 filières de formation, un seul institut sur un site unique, une organisation modèle. Ainsi se présente l'Institut de Formation de Professions de Santé (IFPS) du CHRU de Besançon qui sera accueilli dans un nouveau bâtiment édifié en 2020. La convention vient d’être signée par le CHRU de Besançon et le Conseil régional de Franche-Comté, mardi 24 novembre 2015. La construction d'une superficie de 6 000 m² devrait être achevée à horizon 2020. L'IFPS sera édifié sur un terrain à proximité du Pôle santé qui accueille déjà Témis santé et la Faculté de médecine et de pharmacie ; l'ensemble formant un Campus santé. La Région investit 23,6 millions dans ce projet fédérateur et innovant.

9 filières de formation, un seul institut sur un site unique, une organisation modèle. Ainsi se présente le futur Institut de Formation de Professions de Santé (IFPS) du CHRU de Besançon qui sera accueilli dans un nouveau bâtiment édifié en 2020. La convention vient d’être signée par le CHRU de Besançon et le Conseil régional de Franche-Comté, mardi 24 novembre 2015. La construction d’une superficie de 6 000 m² devrait être achevée à horizon 2020. L’IFPS sera édifié sur un terrain à proximité du Pôle santé qui accueille déjà Témis santé et la Faculté de médecine et de pharmacie ; l’ensemble formant un Campus santé. La Région investit 23,6 millions dans ce projet fédérateur et innovant.
L’Institut de Formation de Professions de Santé accueille plus de 900 étudiants et élèves paramédicaux dans 9 filières de formation allant du niveau 5 au dispositif licence-master-doctorat : ambulancier, auxiliaire de puériculture, aide-soignant, infirmier, puériculteur, infirmier de bloc opératoire, infirmier anesthésiste, masseur kinésithérapeute, cadre de santé. Et chaque année 400 étudiants et élèves obtiennent un diplôme d’Etat. L’organisation spécifique de cet institut de formation, tant pédagogique que managériale, en fait un modèle innovant réaffirmant la légitimité et la responsabilité des hôpitaux publics dans la formation des professionnels paramédicaux
Un partenariat CHRU-Région-ARS pour des objectifs ambitieux : favoriser les coopérations professionnelles dès la formation
Afin de répondre au mieux aux enjeux sanitaires et sociaux, le CHRU de Besançon, avec la Région et l’ARS de Franche-Comté, a choisi dès 2007 de regrouper ses organismes de formation en un seul institut de formation des professions de santé. Cette stratégie partagée reposait sur la volonté de décloisonner la formation de futurs professionnels de santé et de renforcer l’inter professionnalité par une gouvernance unifiée. Le projet immobilier satisfait à cette double ambition pédagogique et managériale et aux impératifs d’un financement économe, tant en investissement qu’en fonctionnement.
Les enjeux écologiques sont aussi intégrés avec l’optimisation des surfaces et l’adoption des dernières normes environnementales.
Qualité, proximité, transversalité, efficience : des résultats à la hauteur des enjeuxUn projet pédagogique commun aux 9 formations a été mis en place afin que les étudiants puissent bénéficier de plus en plus d’enseignements mutualisés et croisés entre les filières. En 2011, un seul institut de formation de professions de santé a été créé avec un schéma de gouvernance et de management ancré dans l’inter professionnalité :
– dans une logique de mutualisation, cet institut comporte 7 unités transversales organisées en guichet unique : accueil, concours, stages, études, formation continue, centre de ressources documentaires et multimédia, vie étudiante ;
– les unités transversales sont au service de 9 unités de formation : une par métier pour bien prendre en compte la spécificité de chacun des métiers auxquels forme l’IFPS ;
– la direction de l’IFPS compte une directrice et deux directeurs adjoints (au lieu de 8 directeurs en 2006), chacun étant responsables de 3 formations ;
– dans une approche matricielle, les affectations de l’ensemble des 74 professionnels permanents de l’IFPS ont été revues. Aujourd’hui, la moitié d’entre eux a des activités partagées entre plusieurs unités, transversales ou de formation. L’inter professionnalité est ainsi d’abord pratiquée par le personnel de l’IFPS : ils forment ensemble. Elle a valeur d’exemple pour les étudiants.
La proximité avec le CHRU sera également un nouvel atout permettant le rapprochement des équipes pédagogiques et celles de terrain, gage d’une professionnalisation renforcée.
L’IFPS emploie 74 salariés, fonctionnaires hospitaliers du CHRU et plusieurs centaines d’intervenants vacataires.

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.