Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

La consultation de génétique

Auteur /Etablissement :
Lorsqu'un couple à risque désire un enfant, il est important de pouvoir lui proposer un dépistage des maladies géniques et chromosomiques. A Reims, cette recherche est effectuée en consultation de génétique dans le service de génétique du Pr Dominique Gaillard.

Lorsqu’un couple à risque désire un enfant, il est important de pouvoir lui proposer un dépistage des maladies géniques et chromosomiques. A Reims, cette recherche est effectuée en consultation de génétique dans le service de génétique du Pr Dominique Gaillard.

Cette consultation a pour but de diagnostiquer les maladies génétiques en s’appuyant sur l’examen clinique (dysmorphologies, anomalies fonctionnelles) ou les antécédents familiaux avec l’arbre généalogique (retards, cancers). Les patients reçoivent alors des informations sur la prévention, les risques familiaux et l’évolution de ces maladies.


Plusieurs examens peuvent être réalisés :

– La cytogénétique, l’étude des chromosomes des individus (foetus, enfant, adulte) dans le but de rechercher une anomalie.
– Le diagnostic présymptomatique qui précise, avant tout signe clinique si un sujet porte un caractère héréditaire (gène muté) caractéristique de la maladie recherchée.

Ce diagnostic peut être proposé et réalisé en période prénatale comme c’est le cas pour la mucoviscidose.

Un diagnostic présymptomatique est également possible chez l’adulte pour identifier le gène de prédisposition à certaines maladies musculaires ou cancers familiaux.
Quelques maladies neurologiques graves, telles que la maladie de Huntington qui se révèle vers la quarantaine peuvent également faire l’objet d’une demande de diagnostic présymptomatique. Ce dernier se fait en partenariat avec le service de neurologie.
Il est important de noter que la demande du patient doit être personnelle et qu’elle peut être interrompue à tout moment par l’intéressé.

Lever le tabou familial des maladies génétiques
Le Pr Gaillard, chef du service de génétique attire l’attention des jeunes couples sur l’importance de connaître les antécédents familiaux ; malheureusement peu y pense avant la grossesse. L’idéal serait que les différents membres d’une même famille communiquent mieux et s’informent des maladies génétiques diagnostiquées. Or l’apparition d’une telle maladie est souvent tabou ce qui fait que le reste de la famille l’ignore parfois. De son côté le médecin généraliste doit jouer un rôle préventif. Il pourrait en parler aux jeunes couples, au moment de leur mariage par exemple, lorsqu’ils le consultent pour des certificats prénuptiaux.

L’espoir de la recherche
« La recherche a permis de mieux connaître les gènes et leurs mécanismes, aujourd’hui elle tente de trouver des traitements spécifiques et travaille sans fin dans ce sens » conclut le Pr Gaillard

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.