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La plateforme de microscopie confocale unique en France

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Sous l’impulsion du service de dermatologie, une plateforme de microscopie confocale est mise à disposition des services de pneulomologie, dermatologie, chirurgie, médecine et biologie du CHU. Cet équipement de niveau international utilise un balayage laser comme source lumineuse pour une visualisation en direct ou sur prélèvement. Grâce à cette avancée technologique, le praticien peut individualiser les cellules vivantes sans avoir recours à des prélèvements et obtenir des images de la précision du micron. En janvier 2011, l’équipe a débuté par une expérimentation poussée sur les tumeurs notamment génitales

Sous l’impulsion du service de dermatologie, une plateforme de microscopie confocale est mise à disposition des services de pneulomologie, dermatologie, chirurgie, médecine et biologie du CHU. Cet équipement de niveau international utilise un balayage laser comme source lumineuse  pour une visualisation en direct ou sur prélèvement. Grâce à cette avancée technologique, le praticien peut individualiser les cellules vivantes sans avoir recours à des prélèvements et obtenir des images de la précision du micron. En janvier 2011, l’équipe a débuté par une expérimentation poussée sur les tumeurs notamment génitales. Le bénéfice pour le patient a été immédiat. Les examens sont plus efficaces puisque le spécialiste peut détecter ce qu’il ne voyait pas avant et dans certains cas de façon très précoce, avant même la manifestation des premiers signes de la maladie. Les examens sont aussi moins invasifs : la biopsie n’est plus obligatoire pour vérifier certains diagnostics, ce qui évite au patient des cicatrices peu esthétiques.
Des collaborations actives en interne
Cet équipements d’exception et la passion de l’équipe médicale du service de dermatologie offrent une compétence rare en France et en Europe. Le service de dermatologie a développé une collaboration étroite avec plusieurs les services de chirurgie, mais aussi de médecine et de biologie. Ainsi, des pathologies très variées ont pu être investies comme les infections de l’ongle. Dans ces cas, les examens étant effectués en direct, les traitements peuvent débuter immédiatement avant même les résultats de parasitologie. Des études ont été menées sur des cas de gales pour aider au contrôle de l’épidémie actuelle ou des suspicions de teignes.

La microscopie confocale en ophtalmologie
Le microscope confocal a été adapté pour permettre une exploration de l’oeil et des paupières. Cela a créé de facto une nouvelle machine aux caractéristiques novatrices, encore méconnues des ophtalmologues. On peut ainsi examiner les yeux et notamment les tumeurs de la paupière, mais aussi de la conjonctive et de la cornée. Dans 90 % des cas le spécialiste est en mesure d’indiquer si la tumeur est maligne ou non. Des diagnostics de maladie de la cornée peuvent être établis, notamment de maladie métabolique et/ou génétique.
Après la microscopie confocale in vivo, le service de dermatologie explore la microscopie confocale ex vivo. Valorisée par six articles publiés, et trois autres sous presse, de nombreuses communications lors de congrès internationaux, la participation à la création du groupe d’imagerie non invasive de la Société française de dermatologie, la microscopie confocale ouvre des perspectives de prises en charge insoupçonnées au-delà de la spécialité.
Une expertise développée depuis 2010
A Saint-Etienne, la microscopie confocale est répandue en pneumologie le 2ème service en France à disposer d’un équipement spécifique dès 2010 et en dermatologie, première machine de ce type commercialisée au monde et acquise en janvier 2013. Aujourd’hui 7 autres microscopes  confrontaux sont entrées en fonctionnement en Europe et 2 aux USA. Cet équipement permet de pratiquer la chirurgie dite de Mohs, recommandée par la Haute Autorité de Santé pour la prise en charge de tumeurs, mais peu appliquée en France et en Europe. Elle permet de voir en 3 D si les marges des tumeurs sont saines ou non après leur ablation. Cette technique est particulièrement intéressante pour des tumeurs de petites tailles, d’accès difficiles (paupières) ou sensibles (visage).
Avec l’équipe CNRS du Laboratoire Hubert Curien (Université de Saint-Etienne), les dermatologues du CHU ont réussi pour la première fois à effectuer un diagnostic biochimique d’une maladie métabolique à partir d’images de microscopie confocale et raman. D’autres recherches encore sont menées sur le vieillissement cutané dans le cadre de la participation du service de Dermatologie à l’Equipe d’Accueil SNA Epis du Pr JC Barthelemy. Les perspectives sont très vastes et de nouvelles applications sont trouvées à priori dans des champs improbables, permettant de développer des liens avec, par exemple, les services de Réanimation et de Médecine nucléaire…..

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