Le CHU de Pointe-à-Pitre en attente d’un Ablatherm

Auteur /Etablissement :
Les Antilles française connaissent une incidence plus élevée qu'en France du traitement du cancer de la prostate (on recense 430 nouveaux cas incidents en Guadeloupe chaque année). L'Ablatherm, technique peu invasive par ultrasons focalisés représente une alternative intéressante pour les patients non candidats à la prostatectomie (en raison de leur âge, de leur état général ou de maladie associée), pour les malades qui refusent la chirurgie radicale et pour ceux qui connaissent une récidive locale après radiothérapie externe ou prostatectomie radicale.

Les Antilles française connaissent une incidence plus élevée qu’en France du traitement du cancer de la prostate (on recense 430 nouveaux cas incidents en Guadeloupe chaque année). L’Ablatherm, technique peu invasive par ultrasons focalisés représente une alternative intéressante pour les patients non candidats à la prostatectomie (en raison de leur âge, de leur état général ou de maladie associée), pour les malades qui refusent la chirurgie radicale et pour ceux qui connaissent une récidive locale après radiothérapie externe ou prostatectomie radicale.
Le CHU de Pointe-à-Pitre espère disposer bientôt de ce nouvel équipement. Cette acquisition éviterait de transférer vers la métropole les malades qui relèvent de cette thérapie.

Les plus de l’Ablatherm
L’Ablatherm est une technique concurrente de la radiothérapie. Dans 80% des cas, un seul traitement suffit. Dans 20% des cas, une seconde intervention est nécessaire.
Le traitement s’effectue par voie endorectale sous anesthésie loco-régionale. Les séances ont une durée comprise entre 3h30 et 4h00. Une sonde est placée dans le rectum : elle émet un faisceau d’ultrasons convergents de haute intensité. A l’endroit où les ultrasons se concentrent, l’absorption brusque et intense du faisceau ultrasonore créé une élévation soudaine de la température qui détruit les cellules situées dans la zone cible.

À lire également

Chiens, poules, lapins : des soignants pas comme les autres 

Depuis quelques mois au sein du CHRU de Nancy, l’Institut de Formation des Aides-Soignants accueille une nouvelle élève pas tout à fait comme les autres. Couverte de poils et possédant de grandes oreilles, Vénus, une chienne cavalier King Charles, est formée dans l’établissement pour soutenir émotionnellement les étudiants. Une approche qui existe par ailleurs dans divers services hospitaliers.

CHU Healthtech Connexion Day : une édition lilloise qui a attiré plus de 1000 participants

Le 2 décembre dernier avait lieu à Lille la 3e édition du CHU Healthtech Connexion Day. A l’heure où 88% des CHU déclarent collaborer avec des start-ups, PME ou grands groupes, cet événement, organisé par la Conférence des Directeurs Généraux de CHU et France Biotech, a permis de montrer à près de 1000 personnes les synergies actuelles et futures au service de la santé des patients. Une édition riche et multi-scènes qui a participé à définitivement installer un rendez-vous et dont nous vous proposons un aperçu photographique.

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.