Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Le laboratoire d’hygiène du CHU de Rouen accrédité sans réserve

Auteur /Etablissement :
La prévention de la légionellose nosocomiale est un véritable enjeu de sécurité sanitaire pour les établissements de santé. Le laboratoire d'hygiène du CHU-Hôpitaux de Rouen, qui effectue depuis une quinzaine d'années des recherches de légionelles dans l'environnement hospitalier, a obtenu son accréditation COFRAC sans réserve jusqu'en décembre 2012. L'établissement dispose donc d'un laboratoire de haut niveau pour la recherche des légionelles, gage de qualité et d'efficacité dans la lutte contre les infections nosocomiales.

La prévention de la légionellose nosocomiale est un véritable enjeu de sécurité sanitaire pour les établissements de santé. La surveillance et la maintenance des installations sanitaires et des tours aéro-réfrigérantes (TAR), dont celles du CHU, sont régies par plusieurs textes réglementaires comprenant des recherches régulières de légionelles dans l’eau. Cette analyse microbiologique exige une technicité rigoureuse et du personnel très compétent : ceci a été récemment officialisé par arrêté qui, depuis le 13 décembre 2004, oblige les laboratoires réalisant la recherche de légionelles dans les TAR à être accrédités. Les accréditations sont attribuées par le Comité Français d’Accréditation (COFRAC), organisme national.

Le laboratoire d’hygiène du CHU-Hôpitaux de Rouen, qui effectue depuis une quinzaine d’années ces recherches dans l’environnement hospitalier (300 et 400 analyses par an), a donc été conduit à engager une démarche qualité pour obtenir l’accréditation nécessaire. L’inspection COFRAC du laboratoire d’hygiène s’est déroulée en janvier dernier.

Le laboratoire d’hygiène du CHU-Hôpitaux de Rouen a obtenu son accréditation sans réserve jusqu’en décembre 2012.
L’établissement dispose donc d’un laboratoire de haut niveau pour la recherche des légionelles, gage de qualité et d’efficacité dans la lutte contre les infections nosocomiales.

Le laboratoire accrédité répond à des critères exigeants, qui lui confèrent une reconnaissance internationale.
L’accréditation comprend une évaluation par des experts extérieurs, qui ont une double mission : l’évaluation des compétences techniques d’une part, et l’évaluation du management de la qualité mis en place d’autre part. L’évaluation du laboratoire d’hygiène s’est référée à la norme NF EN ISO 17025, impliquant la désignation dans le laboratoire d’un responsable qualité, d’un suppléant et d’un responsable métrologie. La notion d’amélioration continue est fondamentale dans cette démarche.

Un manuel qualité détaille le laboratoire, son système qualité et ses activités, les organigrammes précisant le rôle de chacun des personnels dans l’équipe et une déclaration de politique qualité engageant la direction du laboratoire. Par ailleurs, afin de garantir une qualité de résultats d’analyses, le laboratoire a développé une politique de choix, d’évaluation et de contrôle de ses consommables et matériels. Les instruments de mesure ont été étalonnés et vérifiés par d’autres laboratoires, eux-mêmes accrédités COFRAC.

Une des particularités de la norme est l’importance de la prise en compte de la satisfaction des « clients » (les services hospitaliers, les directions de l’établissement…) et l’écoute de leurs attentes, qui sont au centre de l’amélioration continue de la qualité.

Sur le même sujet

Concours de l’internat : la Conférence des doyens de médecine défend une réforme “favorable”

Dans un contexte de polémique suscitée par les nouvelles modalités de choix de spécialités pour les internes en médecine, qui dénoncent une forme d’injustice, la Conférence des doyens de médecine a pris la plume. Dans un communiqué publié le 28 août, celle-ci tente de rassurer en affirmant que “l’équité est bien respectée” et que la baisse actuelle du nombre d’internes n’empêchera pas le fonctionnement global de l’hôpital “d’être bien assuré”.

Scully, premier chien dentiste de France : “ on amène de l’humain en amenant du canin”

Depuis novembre 2023, le service d’odontologie de l’Hôpital Morvan (CHU de Brest) a accueilli dans son équipe Scully, une chienne Golden Retriever qui apporte de la sérénité aux patients, en particulier ceux atteints de handicap ou phobiques. Nous avons rencontré le Dr Camille Bossard, cheffe de clinique et propriétaire de Scully. Elle a accepté de revenir sur ce dispositif centré autour de la médiation animale.

JO 2024 : Les HCL à l’heure olympique 

C’est devant les yeux du monde entier que Paris a lancé le 26 juillet dernier la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Un événement international majeur dont les CHU français prennent part jusqu’au 11 août prochain. Illustration avec les Hospices Civils de Lyon, qui ont communiqué sur leur implication dans la coordination du dispositif prudentiel lié aux Situations Sanitaires Exceptionnelles (SSE) des matchs de football qui se jouent au Groupama Stadium, troisième plus gros stade de l’hexagone. Un certain nombre de professionnels de santé assurent par ailleurs l’encadrement médical des épreuves.

A Bordeaux, un nouvel IHU pour mieux prévenir les AVC

Le 11 juillet a eu lieu à Bordeaux le lancement de l’Institut hospitalo-universitaire Vascular Brain Health Institute (VBHI), premier des douze nouveaux IHU annoncés l’an dernier par Emmanuel Macron dans le cadre de France 2030. En réunissant chercheurs, cliniciens et partenaires industriels, cette nouvelle institution souhaite créer un nouveau paradigme dans la prévention des maladies vasculaires cérébrales.