Le vaisseau star war du CHU à l’assaut de l’anévrisme

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Quittant l'image monoplan pour accéder à la troisième dimension rotationnelle, le CHU de Poitiers investit le monde futuriste de la radiologie interventionnelle avec l'acquisition d'une salle de haute technologie appelée « bi-plan capteurs-plans ». « La première en France et la cinquième en Europe » se réjouit Jean-Pierre Dewitte, Directeur Général. A la fois centre de radiologie vasculaire et bloc opératoire, le pôle imagerie marque une étape déterminante dans le traitement des accidents vasculaires cérébraux et témoigne d'une évolution profonde de la médecine de demain : « Le progrès, c'est la fusion entre la biologie et l'imagerie, entre la radiologie, la neurochirurgie et la chirurgie» commente le Dr Jacques Drouineau, thérapeute endovasculaire et coordonnateur du pôle imagerie. Ouverte en mai 2005, la salle de radiologie vasculaire est dédiée au diagnostic et à l'interventionnel des pathologies neurovasculaires et vasculaires. 80 patients poitevins souffrant d'anévrisme encéphaliques, d'hémorragie de la délivrance ou post-traumatique digestive ou encore de saignements du nez incoercibles... ont déjà bénéficié de cette technologie innovante.

Quittant l’image monoplan pour accéder à la troisième dimension rotationnelle, le CHU de Poitiers investit le monde futuriste de la radiologie interventionnelle avec l’acquisition d’une salle de haute technologie appelée « bi-plan capteurs-plans ». « La première en France et la cinquième en Europe » se réjouit Jean-Pierre Dewitte, Directeur Général. A la fois centre de radiologie vasculaire et bloc opératoire, le pôle imagerie marque une étape déterminante dans le traitement des accidents vasculaires cérébraux et témoigne d’une évolution profonde de la médecine de demain : « Le progrès, c’est la fusion entre la biologie et l’imagerie, entre la radiologie, la neurochirurgie et la chirurgie» commente le Dr Jacques Drouineau, thérapeute endovasculaire et coordonnateur du pôle imagerie.
Ouverte en mai 2005, la salle de radiologie vasculaire est dédiée au diagnostic et à l’interventionnel des pathologies neurovasculaires et vasculaires. 80 patients poitevins souffrant d’anévrisme encéphaliques, d’hémorragie de la délivrance ou post-traumatique digestive ou encore de saignements du nez incoercibles… ont déjà bénéficié de cette technologie innovante.

Une somme de compétences au chevet du patient
La précision des images permet de réaliser un super diagnostic plus précis et plus complet. Quant à l’intervention, elle débute par l’introduction d’une sonde dans l’artère fémorale incisée au niveau de l’aine. C’est par cette voie que le neuroradiologue pénètre dans l’univers de l’infiniment petit, à l’intérieur de vaisseaux de quelques millimètres, d’où l’extrême précision du geste.
Télécommande -type joystick- en mains, le Dr Drouineau guide la progression de la sonde dans le labyrinthe des artères et des veines à partir de ses 7 écrans de contrôle. Sur l’un deux l’artère et la boîte crânienne s’affichent comme un hologramme mobile aux multiples positions. Arrivé sur la zone à traiter, le praticien réussira à tarir les saignements en déposant des agents hémostatiques et à réduire les anévrismes en les excluant de la circulation.
Chaque opération dure en moyenne entre 3 et 5 heures et mobilise les compétences d’une équipe de cinq experts : radiologues, anesthésiste, neuroradiologue, manipulateurs…
Plus rapide, moins traumatisante, moins irradiante, plus sûre, avec de meilleures chances de bien vivre après l’accident, la neuroradiologie interventionnelle s’affirme comme une super spécialité qui remplace ou précède l’acte chirurgical.

Made in Europe
Le bi-plan capteurs-plans est de fabrication européenne. Une entreprise française TRIXEL a contribué à la réalisation de cette prouesse technologique en mettant au point les 900 capteurs de silicium qui réceptionnent directement les images.

Poitiers, référent interégional en imagerie
L’investissement dans cet équipement hautement sophistiqué conforte le rôle du CHU en tant que pôle d’excellence en imagerie pour la région voire l’interégion Ouest. Ouvert aux autres établissements et professionnels libéraux, le plateau technique devient centre de formations. Quant à la recherche, le CHU de Poitiers participe à un programme multicentrique sur le traitement des sténoses carotidiennes par voie endovasculaire qui permettra de comparer ce traitement à la chirurgie.

Salle d’angiographie vasculaire en chiffres
Investissement : 1,3 millions d’euros entièrement financés par le CHU
Coût du consommable utilisé pour le traitement d’un anévrisme : environ 3 500 euros

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