20 places d’Hospitalisation à domicile (HAD) ont été créées sur Alès, début 2012 ; une initiative portée par le CHRU de Nîmes, en partenariat avec le CH Alès-Cévennes. Dans un rayon de 30 km autour d’Alès, l’équipe composée de médecins et de paramédicaux hospitaliers et libéraux rend visite aux patients souffrant de cancer, de maladies du sang, d’affections cardio-vasculaires, respiratoires, neurologiques, ORL ou rhumatologiques, de maladies digestive et infectieuses, de diabète… et nécessitant des soins complexes et coordonnés.
L’HAD : l’expertise du suivi hospitalier alliée au confort de la maison
Alternative à l’hospitalisation en établissement et solution de premier plan à la réduction du temps de séjour à l’hôpital, l’HAD permet d’assurer au domicile du malade, des soins médicaux et paramédicaux continus et coordonnés en associant le médecin hospitalier, le médecin traitant et tous les professionnels paramédicaux et sociaux. Polyvalente et généraliste, l’HAD favorise la prise en charge de patients nécessitant des soins importants.
Comment fonctionne l’HAD d’Alès ?
Une équipe hospitalière de coordination composée de trois médecins coordonnateurs (les docteurs Gardes, Allheilig, Cabrol) et d’infirmières a été mise en place. Elle est complétée par l’action d’un cadre de santé.
Le médecin traitant constitue le pivot de l’hospitalisation à domicile. C’est lui qui assure la prise en charge médicale du malade, en lien avec les infirmières libérales et les autres professionnels du bassin alésien qui interviennent au domicile.
Quelles sont les modalités d’admission ?
– le médecin traitant ou un médecin hospitalier fait la demande auprès de l’HAD. Elle est évaluée par l’équipe de coordination
– Les critères d’admission sont les mêmes qu’en hospitalisation complète
– Le médecin traitant désigné par le malade doit donner son aval
– Les professionnels impliqués élaborent un projet thérapeutique piloté par le médecin coordonnateur Les rôles et missions des deux partenaires ont été précisés : le CH Alès-Cévennes accueille le service d’HAD et participe à son fonctionnement logistique, quant au CHRU de Nîmes, il assure la gestion globale du service.
Les rôles et missions des deux partenaires ont été précisés : le CH Alès-Cévennes accueille le service d’HAD et participe à son fonctionnement logistique, quant au CHRU de Nîmes, il assure la gestion globale du service. Ce partenariat territorial s’inscrit dans le cadre de la Communauté hospitalière de territoire (CHT) Gard – Cévennes – Camargue qui rassemble 7 établissements hospitaliers. En mutualisant les moyens, en partageant les compétences, les savoirs et les ressources matérielles, la CHT optimise l’offre médicale et la qualité des soins.
L’HAD participe au renforcement des liens entre la ville et l’hôpital, entre les professionnels libéraux et les établissements. Acteurs à part entière de ce nouveau service à domicile, les professionnels libéraux voient se renforcer leur place dans la chaîne de soins. Ainsi, à Alès, deux des trois médecins coordonnateurs exercent en tant que médecins généralistes. Une spécificité gage de proximité avec le bassin de population concerné.
L’HAD d’Alès est le second géré par le CHRU dans le Gard après celui ouvert à Nîmes en 2007 et le quatrième service de ce type créé sur le territoire de santé de la CHT. Il est important de souligner l’esprit de coopération et de complémentarité qui régit les relations entre les services d’HAD gérés par le CHRU et ceux dirigés par l’APARD-HAD 30, association pour l’assistance et la réhabilitation à domicile. Entre ces deux structures, le partenariat prend la forme d’astreintes médicales partagées afin d’assurer la continuité et la permanence des soins.
Pour toute demande d’admission : 04 66 78 34 15
Concours de l’internat : la Conférence des doyens de médecine défend une réforme “favorable”
Dans un contexte de polémique suscitée par les nouvelles modalités de choix de spécialités pour les internes en médecine, qui dénoncent une forme d’injustice, la Conférence des doyens de médecine a pris la plume. Dans un communiqué publié le 28 août, celle-ci tente de rassurer en affirmant que “l’équité est bien respectée” et que la baisse actuelle du nombre d’internes n’empêchera pas le fonctionnement global de l’hôpital “d’être bien assuré”.