Depuis le 12 février 2018, les praticiens du CHU de Lille bénéficient d’un nouveau robot chirurgical de dernière génération: le Da Vinci X. Représentant un investissement de 1,7 million d’euros, ce nouvel équipement permet aux équipes d’accroître leur expertise dans la chirurgie mini-invasive.
Télé-manipulé, offrant une grande précision de mouvement et une image en 3D de l’intérieur du corps du patient, le robot chirurgical est utilisé pour des interventions complexes et délicates par coelioscopie. C’est-à-dire par de toutes petites ouvertures.
L’urologie représente la majorité de l’activité du robot chirurgical. Cette technique robotisée est également proposée pour la chirurgie de l’obésité ou de la thyroïde, ainsi que pour le traitement de l’endométriose et des cancers gynécologiques. Prochaines étapes pour l’activité déployée sur le robot chirurgical: la chirurgie du foie, du pancréas, du thorax, du coeur, de la sphère ORL ou encore la chirurgie pédiatrique.
«La chirurgie robotisée est essentielle en urologie notamment pour la chirurgie des cancers de la prostate et du rein. Pr Arnauld Villers, chef du service d’urologie du CHU de Lille
Une meilleure récupération pour le patient
La chirurgie robotisée contribue, de fait, à améliorer et accélérer la récupération des patients. Cette technologie permet également de réduire la durée d’hospitalisation. Cette nouvelle génération de robot bénéficie d’une vidéo-caméra numérique, et de nouveaux instruments chirurgicaux de haute précision.
«La chirurgie robotisée est essentielle en urologie notamment pour la chirurgie des cancers de la prostate et du rein. L’urologie représente la majorité de l’activité du robot chirurgical» Pr Arnauld Villers, chef du service d’urologie du CHU de Lille
Au total plus de 310 interventions sont réalisées chaque année par robot chirurgical. Une activité qui a doublé entre 2010 et 2017.