Marie‐Odile Saillard a pris ses fonctions au Centre Hospitalier Régional Metz‐ Thionville, le 1er septembre 2015 « avec beaucoup d’enthousiasme ». A la tête d’un établissement multisite dont l’hôpital flambant neuf de Mercy à Metz, elle devra conduire de nombreux projets, comme la construction d’un Hôpital Femme‐Mère‐Enfant sur le site de Thionville, d’un nouvel internat et d’une nouvelle unité de production alimentaire à Metz…
Un parcours hospitalier en 5 étapes
Directrice depuis 2010 du Centre Hospitalier d’Arras, acteur majeur de la prise en charge hospitalière du territoire de l’Artois, Marie‐Odile Saillard a conçu et mis en œuvre des organisations nouvelles adaptées à un établissement de santé flambant neuf. Elle a également assuré l’intérim de deux autres hôpitaux (du Ternois et de Bapaume) et a été nommée présidente du comité directeur de la future Communauté hospitalière de territoire (CHT) Artois‐ Douaisis qui a adopté son projet médical en décembre 2014.
Ancienne élève de l’Ecole nationale de la santé publique (ENSP, aujourd’hui EHESP), Marie‐Odile Saillard a commencé sa carrière comme directrice des ressources humaines et des affaires médicales au centre hospitalier d’Aulnay‐sous‐Bois (Seine‐Saint‐Denis). A partir de fin 1994, elle a dirigé l’hôpital local de Lombez (Gers). Elle a ensuite poursuivi sa carrière comme directrice adjointe du CHS Gérard Marchant à Toulouse puis, de septembre 2008 à 2010, comme directrice du CHS du Gers à Auch avant de rejoindre la direction du Centre Hospitalier d’Arras. Marie‐Odile Saillard succède ainsi à Véronique Anatole‐Touzet, qui a pris la direction du CHU de Rennes en mars dernier.
Le CHR Metz‐Thionville
Etablissement de santé d’une capacité d’accueil totale de 2 055 lits et places, comptant 5 800 personnels, dont 700 médecins internes. Au 17ème rang des CHU/CHR le CHR est l’hôpital de référence et de recours de la population du Territoire Nord Lorrain, un bassin de recrutement de plus de 600 000 habitants (Metz et Thionville) dans un département de plus de 1 million d’habitants, le plus peuplé de Lorraine.
Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril
Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.