Le 2 septembre 2004, Monsieur le professeur Jean Faivre, président de la Fédération nationale de cancérologie des centres hospitaliers régionaux et universitaires (FNC-CHRU), et Monsieur le professeur Thomas Tursz, président de la Fédération nationale des centres régionaux de lutte contre le cancer (FNCLCC), signeront l’Accord cadre relatif à la constitution des Groupements de coopération sanitaire (GCS) en cancérologie, associant CHRU et CRLCC.
Ce rapprochement historique se déroulera sous la présidence de Monsieur Couty, directeur de l’hospitalisation et de l’organisation des soins, de Monsieur Evin, président de la Fédération hospitalière de France, de Monsieur Castel, président de la Conférence des directeurs généraux de CHRU, de Monsieur le professeur Fuentes, président de la Conférence des présidents de commissions médicales d’établissement de CHRU, de Monsieur le professeur Charpentier, président de la Conférence des doyens de faculté de médecine, de Monsieur le professeur Maraninchi, past-president de la FNCLCC, de Monsieur le Professeur Philip, président délégué à l’Europe pour la FNCLCC, de Monsieur Maigne, délégué général de la FNCLCC et des membres du Bureau fédéral, de Messieurs les professeurs Daly-Schveitzer, Bey, Leclercq et Dauplat.
L’Accord cadre national définit les fondements des nouvelles collaborations entre CRLCC et CHRU ; alliances que le Président de la République avait appelées de ses voeux lors de la présentation du « Plan contre le cancer », le 24 mars 2002.
Les groupements de coopération sanitaire s’inscrivent dans le cadre des pôles régionaux de cancérologie, en liaison avec les Fédérations représentatives de la cancérologie (Fédération de cancérologie des centres hospitaliers généraux, FEHAP, UNHPC).
Regrouper forces et expertises dans le cadre de pôles régionaux de cancérologie
L’Accord cadre repose sur la ferme volonté des CHRU et des centres de lutte contre le cancer de mettre en oeuvre un partenariat équilibré et pérenne. Les centres de lutte contre le cancer et les centres hospitaliers régionaux et universitaires constitueront ensemble, en tant que groupements de coopération sanitaire, les noyaux durs des nouveaux pôles de référence et de recours régionaux en cancérologie.
Des centres hospitaliers ou des cliniques hautement spécialisés en cancérologie pourront être associés à ces nouvelles structures.
Coordonner les moyens pour réaliser des projets communs
Les groupements de coopération sanitaire permettront de « dépasser un cloisonnement artificiel » par une organisation collective plus efficiente dont les maîtres mots sont : mise en cohérence des stratégies médicales au travers d’un projet médical commun, développement d’un dossier médical communiquant, harmonisation des pratiques, optimisation du plateau technique et des équipements structurants.
Un atout pour le patient à qui le groupement de coopération sanitaire garantit la même qualité des soins, quelle que soit sa porte d’entrée dans le système de soins.
La formation et la recherche menées par les CHRU et les CRLCC seront mutualisées au sein d’un comité régional d’interface.
Adopter le principe de la parité dans les instances de gouvernance
A la tête du groupement : une Assemblée générale où siègent à parité les représentants des deux partenaires institutionnels. Le groupement peut assurer la gestion directe de moyens ou d’activités par le biais d’un Conseil de gestion spécifique. La représentation des membres au sein de ce conseil est proportionnelle à leur apport.