Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Numériser, stocker et communiquer les images médicales : le Projet Im@ges.net

Auteur /Etablissement :
Le CHU de Montpellier annonce le lancement officiel du projet Im@ges.net. A terme, le film en radiologie sera définitivement supprimé et l'image directement intégrée au système d'information hospitalier.

Le CHU de Montpellier annonce le lancement officiel du projet href. A terme, le film en radiologie sera définitivement supprimé et l’image directement intégrée au système d’information hospitalier.

Augmentation du nombre et de la fréquence des examens radiologiques

L’évolution technologique apporte de plus en plus d’images par examen, et l’évolution informatique au CHU de Montpellier est favorable à la numérisation des images. Ces images médicales accompagnent les soins puisque les praticiens visionnent régulièrement les images antérieures afin d’évaluer le traitement, de surveiller le patient ou pour effectuer un contrôle des coûts et risques.

Optimiser la prise en charge du patient et fournir rapidement aux équipes les informations dont elles ont besoin.
D’ores et déjà 50% des images faites en radiologie sont obtenues sous forme numérique (IRM, scanner, échographies et médecine nucléaire).

Im@ges.net conservera toutes les images de tous les examens réalisés sur 5 années et gérera les archives numériques. Le système sélectionnera les plus représentatives tout en permettant l’accès aux autres images très simplement et à n’importe quel moment.

Un comité de pilotage aide à la mise en ouvre du projet href= »mailto:Im@ges.net » :
Il fait le point sur les méthodes de travail et les flux d’informations, analyse les caractéristiques de chaque examen radiologique et propose des organisations ; l’objectif étant de permettre aux radiologues de produire les images et aux médecins des services cliniques d’en disposer dans les meilleures conditions.

Les avantages d’Im@ges.net
Base de donnée commune à tous les services de radiologie du CHU, href= »mailto:Im@ges.net » offrira également la possibilité de consulter en même temps la même image sur deux postes éloignés. Les images pourront être manipulées pendant l’interprétation (luminosité, zoom sur certaines parties par exemple). Enfin il n’y aura plus de film donc plus de transport manuel de dossiers et ni de négatoscopes.

Dans les services cliniques href= »mailto:Im@ges.net » permettra de sélectionner les images proposées par le radiologue, d’accéder à l’intégralité des images de l’examen, de sauvegarder les images numérique sur le PC du médecin, de ne plus stocker le dossier image dans un lieu mais sur un réseau (ce qui évitera les allées et venues et les temps de recherche).

La genèse du projet href= »mailto:Im@ges.net »
Sur l’initiative du Professeur Jean-Michel Bruel (Chef du service d’Imagerie Médicale à St Eloi), dès le début de 1999, Guy Vergnes (Directeur Général du CHU) avait demandé à l’équipe du service d’Imagerie Médicale de Saint-Eloi, à la DEL (Direction des Equipements et de la Logistique) et à la DSIO (Direction des Systèmes d’Information et d’Organisation) de réaliser une étude de faisabilité médicale, technique et financière portant sur la mise en place au CHU d’un système informatique, capable d’archiver et de diffuser dans les services cliniques les images radiologiques.

Au vu de cette étude présentée le 11 février 2000, Guy Vergnes et le Professeur Jacques Bringer (Président de la Commission Médicale d’Etablissement) ont pris la décision de lancer le projet (nommé href= »mailto:Im@ges.net » en référence aux techniques actuelles de diffusion de l’information). François Gaujoux pour la DSIO, François Durand-Gasselin pour la DEL et le Docteur Benoît Gallix pour les équipes d’Imagerie Médicale coordonnent un groupe de projet multidisciplinaire qui implique tous les acteurs concernés : médecins radiologues, cliniciens, chirurgiens, manipulateurs radios, organisateurs, ingénieurs.

Un cahier des charges a été ainsi élaboré et le choix d’un appel d’offres sur performances a été publié, afin de garantir l’équilibre financier de l’opération : le coût de fonctionnement du nouveau système sera équivalent au coût actuel.
Le choix de la commission d’appel d’offres s’est porté sur la solution proposée par la société GE Medical Systems.

Im@ges.net, un projet retenu par le FIMHO
Parallèlement à l’appel d’offres, le CHU a sollicité auprès du Ministère de la Santé une subvention dans le cadre du Fonds d’Investissement pour la Modernisation des Hôpitaux (FIMHO).
Le FIMHO a vocation de soutenir des opérations d’investissement qui s’inscrivent notamment dans l’amélioration de l’offre de soins. Concernant href= »mailto:Im@ges.net », les critères principaux retenus ont été:
– l’amélioration de la qualité des soins
– l’amélioration de l’accueil et la prise en charge des patients
– l’amélioration des conditions de travail
– l’équilibre financier de l’opération

Sur la base de ces critères, le CHU a obtenu une subvention de 533 600 euros (soit 3 millions 500 000 Francs). Cette subvention est une reconnaissance nationale de l’initiative du CHU de Montpellier, en particulier dans sa démarche volontariste de déploiement sur l’ensemble de l’établissement et d’intégration cohérente dans le système d’information hospitalier.

Le projet href= »mailto:Im@ges.net » en chiffres
– 35 machines d’Imagerie raccordées (Scanner, IRM, Ultrasons, radiologie, Médecine Nucléaire …)
– 1800 postes informatiques raccordés dans le CHU, pour visualisation immédiate et analyse des images
– plus de 2000 utilisateurs concernés sur le CHU
– 5 ans d’archivage en ligne de toutes les images de tous les examens concernés (soit 30 000 Milliards de caractères)
– 2 186 000 Euros (14 339 220 Francs) de coût total d’investissement
– équilibre financier sur 5 ans
– 18 mois de déploiement du projet sur l’ensemble du CHU
– Diffusion des images aux unités de soins :
– sélections de 20 images / examens consultables sur tous les postes « SiPlus / Prisme » sur 5 ans
– 60 stations dédiées pour la consultation

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.