Un mois pour informer. Un mois pour expliquer. Un mois pour donner la parole aux femmes atteintes d’un cancer. Pour le Centre de cancérologie de la femme du CHU Grenoble Alpes, Octobre Rose représente un temps fort d’échanges et de rencontres autour de la lutte contre le cancer du sein. Pour cette nouvelle édition, les professionnels du CHUGA avaient choisi un thème ambitieux : cancer du sein et image de soi.
Un mois pour informer. Un mois pour expliquer. Un mois pour donner la parole aux femmes atteintes d’un cancer. Pour le Centre de cancérologie de la femme du CHU Grenoble Alpes, Octobre Rose représente un temps fort d’échanges et de rencontres autour de la lutte contre le cancer du sein. Pour cette nouvelle édition, les professionnels du CHUGA avaient choisi un thème ambitieux : cancer du sein et image de soi.
Fort d’une équipe médicale et paramédicale pluridisciplinaire et d’un équipement à la pointe de la technologie, le centre de la cancérologie de la femme du CHUGA propose une prise en charge et des traitements personnalisés de ses patientes atteintes d’un cancer du sein, de l’utérus, du col utérin, des ovaires et des trompes, à chaque étape de la maladie : prévention, dépistage, diagnostic, traitement chirurgical ainsi que suivi et surveillance.
Fort d’une équipe médicale et paramédicale pluridisciplinaire et d’un équipement à la pointe de la technologie, le centre de la cancérologie de la femme du CHUGA propose une prise en charge et des traitements personnalisés de ses patientes atteintes d’un cancer du sein, de l’utérus, du col utérin, des ovaires et des trompes, à chaque étape de la maladie : prévention, dépistage, diagnostic, traitement chirurgical ainsi que suivi et surveillance.
Chaque année, le centre de cancérologie de la femme participe activement au mois de prévention Octobre Rose. « En Isère, le cancer du sein représente 40 000 nouveaux cas par an. Un chiffre en progression, d’où l’importance de continuer à communiquer sur la nécessité du dépistage chez la femme âgée de 50 ans et plus » explique le Docteur Isabelle Gabelle Flandin, radiothérapeute. Au-delà de la nécessaire prévention, les experts du cancer du sein du CHUGA ont souhaité mettre l’accent sur l’image de soi. « L’apparence corporelle est modifiée à la suite d’une chirurgie ce qui peut entraîner des troubles psychologiques. Il convient donc de prendre en compte l’aspect esthétique avec la chirurgie reconstructive mais également l’aspect psychologique grâce à un suivi tout au long du parcours de soin avec différents acteurs : infirmière de coordination, kinésithérapeute, psychologue, psychiatre », confie le docteur Thierry Michy, chirurgien gynécologique.
La thématique de l’image de soi à travers cette prise en charge complète et personnalisée a d’ailleurs fait l’objet d’une conférence débat à laquelle ont participé de nombreux professionnels du CHUGA. Le docteur Pierre Lachcar, psychiatre, et la psychologue Anna Lachkar ont d’abord souligné l’importance d’un suivi psychologique et du rôle important des proches dans l’accompagnement des patientes ; les chirurgiens Anne Cécile Philippe et Jean-Philippe Giot ont ensuite exposé les dernières avancées de la chirurgie reconstructive ; le Professeur Leccia, dermatologue, a de son côté présenté comment limiter les effets indésirables du cancer du sein sur les phanères (cheveux, poils, ongles) ; enfin, Cécile Richaud et Julie Souchon ont apporté un éclairage sur l’apport essentiel de la kinésithérapie après un cancer.
Femmes SEINgulières
Et qui de plus légitimes pour parler de cette image de soi que des patientes atteintes d’un cancer du sein. Une dizaine de femmes ont ainsi accepté de témoigner à leur manière en participant à un beau projet artistique intitulé Femmes SEINGulières qui a donné naissance à une exposition visible dans le hall d’accueil de l’Hôpital Couple Enfant. Une œuvre composée de 24 clichés en noir et blanc dévoilant des femmes touchées par la maladie et prises en charge au centre de cancérologie du CHUGA. « J’ai réalisé ces portraits de femmes car elles me ressemblent et me touchent. Atteintes dans leur intégrité, ces femmes, de tous âges témoignent du désir de conserver ou de se réapproprier leur féminité et font preuve également d’une belle combativité et d’une joie de vivre « reconstructive » En dévoilant leur intimité dans ces photographies, elles expriment le besoin de partager leur amour de la vie » confie Anny Bronne, artiste photographe à l’origine de Femmes SEINgulières.