Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Ophtalmologie : innovation autour du parcours de soins

Auteur /Etablissement :
L’innovation hospitalière ne se résume pas à la seule prouesse thérapeutique. Dans les territoires situés à l‘Ouest de la région Rhône-Alpes, le progrès a pris la forme d’une coordination originale entre les services d’ophtalmologie des centres hospitaliers et le CHU de Saint-Etienne.

L’innovation hospitalière ne se résume pas à la seule prouesse thérapeutique. Dans les territoires situés à l‘Ouest de la région Rhône-Alpes, le progrès a pris la forme d’une coordination originale entre les services d’ophtalmologie des centres hospitaliers et le CHU de Saint-Etienne. Cette nouvelle approche de l’offre de soins spécialisée de proximité a été mise à l’honneur par la Fédération Hospitalière de France et l’Académie Nationale de Chirurgie qui ont décerné le prix FHF au Dr Nelly Campolmi, chirurgien ophtalmologiste exerçant au sein du service du Pr Philippe Gain pour son implication dans la réussite du projet « Ophtalmologie Nouvelle Génération (ONG)». Une démarche vertueuse qui fait la différence et améliore la vie des patients !
Pour pallier la pénurie d’ophtalmologistes et répondre aux besoins croissants de santé oculaire liés au vieillissement de la population, le Pr Philippe Gain a décidé de soutenir l’implantation des services d’ophtalmologie dans les hôpitaux publics de Firminy, Annonay, Saint-Chamond, Roanne et le dernièrement Montbrison. Sous son impulsion, les unités, créées selon un modèle d’organisation identique, fonctionnent en complémentarité avec celui du CHU de Saint-Etienne. Plusieurs hôpitaux disposent désormais d’un service « ONG » : Firminy, Annonay, Saint-Chamond, Roanne et le tout dernier Montbrison. 100 000 patients en bénéficient chaque année dans les différents services ONG.
Des soins plus accessibles et plus rapides
Dans ce parcours de soins, l’offre est répartie en actes de première intention et de recours. Ainsi le laser rétinien et la chirurgie de proximité sont essentiellement pratiqués dans les CH « ONG », comme les opérations de cataracte en ambulatoire ou les injections intravitréennes pour la dégénérescence maculaire. Dans son rôle de recours et de référence, le CHU prend le relai pour les interventions chirurgicales les plus lourdes telles que la greffe de cornée, le décollement de la rétine, le strabisme, le glaucome, ou la chirurgie des paupières… et les urgences assurées après 18 h 00 et les week-ends.

Un plus, le tandem ophtalmologiste/ orthoptiste garantit une offre de consultation et d’opérations de proximité dans les CH du territoire et une qualité d’examen optimale. Dans chaque service « ONG », le patient est d’abord accueilli par un orthoptiste qui effectue les mesures et les examens de base. Les résultats sont ensuite interprétés sur un modèle d’organisation identique.
L’organisation ONG : quand qualité rime avec efficacité
L’ONG intervient pour organiser et offrir un appui au lancement de projet de services d’ophtalmologie. Les aspects les plus concrets sont organisés dans le détail, afin d’assurer un fonctionnement optimal des services : organisation des boxes, emplacement des machines, choix du matériel de haute qualité, informatisation des dossiers. Le Dr Nelly Campolmi s’assure de la parfaite ergonomie des locaux afin de réduire les déplacements des patients souvent âgés, tout en optimisant le temps médecin. Elle a également offert un appui auprès de tous les personnels de consultation, notamment les orthoptistes, et de bloc opératoire (infirmiers instrumentistes) concernés par cette activité d’un nouveau genre. Nelly Campolmi a par exemple conduit des visites au CHU pour découvrir l’organisation déjà en place, afin de pouvoir la reproduire. En tant que chirurgien, elle a coordonné les premières opérations pour former les professionnels aux procédures, au déroulement des différentes étapes de la chirurgie et à la manipulation du matériel.

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.