Grâce au soutien du Conseil Régional, le CHRU de Lille a pu acquérir le système de radiologie innovant EOS et créer une antenne de recherche adaptée à l’enfant.
EOS : imagerie orthopédique en 3 D particulièrement adaptée aux enfants en raison de ses faibles doses de radiation
EOS : un équipement d’imagerie innovant
Développé par la société française Biospace Med à partir des travaux du prix Nobel de physique G. Charpak sur la détection gazeuse des rayons X, le système EOS est une technique d’imagerie orthopédique en 3 D, en position debout ou assise, à très faible dose d’irradiation. EOS va réaliser des clichés simultanés de face et de profil du patient, avec une dose de rayons X inférieure de 85 % à la radiologie conventionnelle, pour une même qualité d’image. Le système EOS est particulièrement intéressant en pédiatrie en raison de la sensibilité accrue des enfants aux radiations.
Son acquisition a été rendue possible grâce à une aide du Conseil Régional à hauteur de 80% des 600 000 euros d’investissement, soit 528 000 euros.
Une antenne pédiatrique dédiée à la recherche clinique chez l’enfant
Parce que les particularités physiologiques et métaboliques de l’enfant sont différentes de celles de l’adulte, et que développer la recherche clinique en pédiatrie était devenue une nécessité, le CHRU de Lille, qui disposait déjà d’un Centre d’Investigation Clinique d’excellence, labellisé depuis 1998, a souhaité structurer une unité dédiée à la pédiatrie. Ce projet se concrétise aujourd’hui par une antenne pédiatrique localisée à l’Hôpital Jeanne de Flandre. Elle a pour premier objectif d’améliorer les conditions d’accueil des enfants en leur offrant un espace adapté, proche des services cliniques et d’explorations, et garant du maximum de sécurité pour la réalisation des essais cliniques. Son deuxième objectif est de fournir un dimensionnement adapté au nombre croissant d’études à mener et aux perspectives de développement de la recherche clinique en pédiatrie.
Cette antenne a été financée à hauteur de 33 851,60 euros par le Conseil Régional et 244 800 euros par l’Association Française contre les Myopathies.