Fin septembre 2018, un scanner Force Siemens a été installé à l’hôpital universitaire Carémeau à Nîmes (CHUN). « Moins irradiant, ce scanner Force est équipé de nouveaux détecteurs, plus sensibles, d’un nouveau filtre pour les rayons X, de logiciels de reconstruction itératives de dernière génération qui permettent de réaliser des examens avec des doses de rayonnements ionisants très faibles - seulement 0,2mSv*, soit l’équivalent d’une radiographie standard », se félicite le Pr Jean-Paul Beregi, chef du pôle d’Activités médicales guidées par imagerie et explorations fonctionnelles (AMIE) du CHUN.
Fin septembre 2018, un scanner Force Siemens a été installé à l’hôpital universitaire Carémeau à Nîmes (CHUN). « Moins irradiant, ce scanner Force est équipé de nouveaux détecteurs, plus sensibles, d’un nouveau filtre pour les rayons X, de logiciels de reconstruction itératives de dernière génération qui permettent de réaliser des examens avec des doses de rayonnements ionisants très faibles – seulement 0,2mSv*, soit l’équivalent d’une radiographie standard », se félicite le Pr Jean-Paul Beregi, chef du pôle d’Activités médicales guidées par imagerie et explorations fonctionnelles (AMIE) du CHUN.
Des équipements de dernière génération
Autre innovation : le scanner Force comprend deux tubes au lieu d’un seul, ce qui facilite par exemple la visualisation des artères coronaires en raccourcissant la durée d’acquisition (64 microsecondes au lieu d’une seconde auparavant). En mode turboflash, ce mode d’acquisition permet également une couverture plus rapide du corps : thorax-abdomen-pelvis en 1 seconde, thorax en 0,5 seconde. « C’est intéressant pour les enfants qui bougent ou les patients agités. On réduit ainsi considérablement les quantités de produit de contraste injecté », souligne un praticien hospitalier du service d’Imagerie médicale.
« Le double tube (l’un avec une basse énergie et l’autre à haute énergie), permet également une imagerie spectrale avec des images acquises à des énergies différentes en kilovolt. L’intérêt est d’analyser la différence sur des organes et des lésions afin de mieux les caractériser », explique le Dr Joël Greffier, physicien médical au CHUN. « On parle alors d’imagerie fonctionnelle car, à la manière de l’IRM où des séquences multiples permettent d’approcher la texture de la lésion tumorale, le scanner spectral autorise une meilleure détection des hémorragies ou hématomes sous-duraux, ainsi qu’une analyse des lésions de la goutte et de la moelle osseuse».
De nouvelles informations acquises
Le scanner Force peut être utilisé pour des acquisitions de perfusion cérébrale ou d’autres organes. Il peut ainsi diagnostiquer des accidents vasculaires cérébraux (AVC) si l’IRM n’est pas disponible. La perfusion offre différents indicateurs permettant les décisions thérapeutiques. « Ce scanner est donc très performant et vient compléter notre parc diagnostique déjà présent au CHU (trois autres appareils, dont l’un essentiellement utilisé par le secteur interventionnel) et un scanner partagé au Groupement d’intérêt économique (GIE) Imagerie à l’Institut de cancérologie du Gard (ICG) », conclut Nicolas Best, Directeur général du CHUN. « La totalité des patients ne peut y avoir accès et le choix entrepris par le service de Radiologie est d’en faire bénéficier les urgences et les pathologies cardiaques. De nombreux protocoles de recherche sont adossés à ce scanner, permettant d’évaluer et de confirmer les apports en pratique en faveur du patient et de sa prise en charge ».
*mSv = millisievert