Raymond Le Moign vient d’être nommé directeur général du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Toulouse*, poste qu’il occupera à compter du 1er février 2016. Il succède à Jacques Léglise, devenu directeur général de l’Hôpital Foch (Suresnes, Hauts-de Seine).
Parcours professionnel de Raymond Le Moign
Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques (IEP) d’Aix-en Provence, ancien élève de l’Ecole Nationale de Santé Publique (ENSP, aujourd’hui École des Hautes-Études en Santé Publique – EHESP), section directeur d’hôpital, Raymond Le Moign a commencé sa carrière hospitalière au CHR d’Orléans, d’avril 1994 à octobre 1996, comme directeur adjoint en charge des affaires médicales, des affaires générales et du contentieux.
De novembre 1996 à avril 2004, il a poursuivi sa carrière au CHU de Nantes, où il a occupé plusieurs fonctions en tant que directeur adjoint. Il a notamment été chargé du système d’information, de l’organisation et des affaires générales ; des affaires médicales, de la stratégie et de la recherche ; puis des affaires financières et du contrôle de gestion.
D’avril 2004 à juillet 2007, il a été directeur général adjoint du centre de lutte contre le cancer René Gauducheau à Nantes, et est également devenu vice-président de la Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer (FNCLCC, devenue Unicancer) à partir du 1er janvier 2005.
De juillet 2007 à janvier 2011, il a rejoint la Haute Autorité de Santé (HAS) comme directeur de l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins.
De février 2011 à novembre 2013, il a été sous-directeur chargé des ressources humaines du système de la santé à la direction générale de l’offre de soins (DGOS).
Depuis décembre 2013, Raymond Le Moign, 47 ans, est directeur adjoint, en charge de la santé, au cabinet de la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, Marisol Touraine.
* par décret du 17 décembre 2015 publié le samedi 19 décembre 2015 au Journal Officiel
Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril
Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.