Mardi 2 novembre 2010, l’UGECAM (Union Générale des Caisses d’Assurance Maladie Provence Alpes Côte d’Azur et Corse) et le CHU de Nice signent un projet d’établissement commun afin de doter le territoire de santé des Alpes-Maritimes de structures de soins de suite et de réadaptation modernes et complémentaires, d’une capacité totale de 145 lits et places : 108 lits et places UGECAM réinstallés à l’Archet 1 ; 27 lits et places pour le CHU de Nice.
La philosophie du projet consiste à transférer une partie des activités de soins de suite et de réadaptation du Centre Hélio Marin de Vallauris géré par l’ UGECAM sur le site de l’hôpital Archet 1, au sein du service de Médecine Physique et de Réadaptation Pôle des Neurosciences cliniques dirigé par le Pr Claude Desnuelle.
Le Centre Hélio Marin de Vallauris verra la reconstruction d’une partie de la capacité d’hébergement ( 251 lits actuellement dont une centaine maintenus à Vallauris).
L’hôpital Archet 1 du CHU de Nice réhabilitera son service de Médecine Physique et de Réadaptation
La totalité du plateau technique de rééducation et de balnéothérapie ainsi que les hôpitaux de jour seront mis en commun. Le projet prévoit également le regroupement des unités de soins dédiées aux patients cérébrolésés lourds (éveil de coma) et aux personnes en état végétatif persistant à l’hôpital Archet 1.
Le projet médical commun CHU-UGECAM à l’horizon 2014
En confortant les synergies médicales et en harmonisant les logiques de fonctionnement, ce projet va dynamiser la filière de soins de réadaptation et permettre la création d’un pôle sanitaire d’excellence à l’hôpital Archet 1.
L’opération en chiffres
8 500 m2 de locaux sont nécessaires pour réaliser cette opération
18 millions d’euros sont consacrés aux travaux. La maîtrise d’ouvrage est assurée par l’UGECAM ainsi que le financement des travaux.
L’occupation temporaire du domaine public par l’UGECAM est soumise à une redevance annuelle au bénéfice du CHU défini pour une période de 45 ans avec un renouvellement possible jusqu’à 70 ans, ce qui représente à terme à une redevance d’environ 20 millions d’euros (en chiffres actuels).