Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Service Civique : l’AP-HP signe 305 nouveaux contrats en 2018

Organisme agréé depuis octobre 2014, l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris a déjà accueilli près de 1 100 volontaires en service civique dans 33 de ses 39 hôpitaux.

Organisme agréé depuis octobre 2014, l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris a déjà accueilli près de 1 100 volontaires en service civique dans 33 de ses 39 hôpitaux. 
L’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris a renouvelé son engagement en 2017 avec comme double objectif de poursuivre le déploiement du Service Civique tout en améliorant la qualité des missions proposées au bénéfice des patients, des volontaires et des équipes. Dans son rapport d’activité 2018 remis à l’Agence du Service Civique, l’AP-HP dresse un bilan positif à la fois en termes d’augmentation du nombre de jeunes en service civique accueillis, de nouveaux sites et missions proposés, et de nouvelles vocations pour les métiers de la santé.
Elle a participé activement à l’événement « O21, s’Orienter au 21ème siècle », organisé les 6 et 7 avril par le journal « Le Monde » sous le Haut patronage du Ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et qui mettait le Service Civique à l’honneur.  

Diversité des missions proposées

L’AP-HP propose aujourd’hui neuf types de missions agréées, qui concernent principalement l’accueil et l’accompagnement des patients (adolescents, personnes âgées, personnes atteintes de handicap) et de leurs proches au sein des services de consultation et d’hospitalisation, des services de médecine physique et de réadaptation (MPR) et de soins de suite et de réadaptation (SSR), des services de médecine, chirurgie et obstétrique (MCO), des services d’accueil des urgences, des permanences d’accès aux soins (PASS). 
Elle poursuit également le déploiement de nouvelles missions, notamment en hospitalisation à domicile (HAD) depuis 2018. Les volontaires en Service Civique peuvent également participer au déploiement de sa démarche de qualité, d’hospitalité et d’accès aux soins pour tous (enquête, label « Hospitalité », opérations solidarités, etc.)
Près de 70  services de l’AP-HP accueillent aujourd’hui des jeunes en Service Civique. Plus de 200 professionnels de l’AP-HP ont été impliqués depuis 2014 dans l’encadrement de ces missions. En 2018, parmi les 449 jeunes en mission à l’AP-HP, 40% étaient notamment à l’accueil général, 18% en gériatrie, 13% en pédiatrie, 11% en consultation et hospitalisation MCO, et 11% aux urgences. Ils avaient en moyenne 21 ans, 56% avaient un niveau équivalent à celui du baccalauréat et 26% avaient un niveau inférieur au bac. 

Un bilan positif 

Même si elle constate comme les autres organismes d’Île-de-France un déficit croissant de candidatures, l’AP-HP dresse un bilan positif de ces cinq années d’engagement de jeunes en Service Civique: 
– Le nombre de jeunes en Service Civique accueillis au sein de ses hôpitaux continue de progresser, avec 305 nouveaux contrats signés en 2018 ;  
– Une forte satisfaction des équipes, des tuteurs et des volontaires est observée, notamment sur le volet formation ;  
– De nombreuses vocations pour les métiers de la santé se sont confirmées ou révélées à la fin des huit mois de mission. 

Ce que disent les volontaires en Service Civique 

"J’ai reçu beaucoup de gratitude par les remerciements des patients. J’ai appris que j’aime être utile aux autres et que je peux faire preuve de patience et d’humanité notamment pour les personnes âgées." (volontaire en service de gériatrie à l’hôpital Rothschild AP-HP)
"Cette expérience m’a montré que j’étais capable de travailler dans le domaine de la santé en voyant des cas assez graves, elle m’a permis de vaincre ma timidité qui était un énorme obstacle dans ma vie de tous les jours." (volontaire en consultation dermatologique à l’hôpital Necker-Enfants malades AP-HP ) 

Ce que pensent les tuteurs 

"La présence des volontaires est largement appréciée dans les services d’accueil ; la gestion administrative des patients ne peut plus se passer de leur présence tant ils permettent de fluidifier le flux des patients." (tuteur responsable des admissions à l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière AP-HP). 
"Les patients se sentent moins isolés et apprécient la possibilité d’avoir des activités lors de l’hospitalisation. Ils identifient rapidement les volontaires en service civique comme des personnes ressources pouvant relayer certaines de leurs demandes." (tutrice psychologue en onco gériatrie au sein de l’hôpital René Muret AP-HP).
En savoir plus

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.