Six partenaires s’engagent à faire avancer la recherche publique en Lorraine

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En 2013, la recherche lorraine compte environ 4 500 chercheurs et enseignants-chercheurs et 60 unités de recherche dont la majorité a été évaluée de manière positive par l’Agence d’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (AERES) en 2012. Le CHU de Nancy, l’Université de Lorraine, le CNRS, l’Inra, l’Inria et l’Inserm, acteurs majeurs de la recherche publique en Lorraine, signent une convention pour faire du territoire un site de recherche scientifique d’excellence au plan international.

En 2013, la recherche lorraine compte environ 4 500 chercheurs et enseignants-chercheurs et  60 unités de recherche dont la majorité a été évaluée de manière positive par l’Agence d’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (AERES) en 2012. Le CHU de Nancy, l’Université de Lorraine, le CNRS, l’Inra, l’Inria et l’Inserm, acteurs majeurs de la recherche publique en Lorraine, signent une convention pour faire du territoire un site de recherche scientifique d’excellence au plan international.
La convention 2013-2017 du site lorrain de recherche publique a été signée à Nancy le 31 mai 2013, en présence du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Ce partenariat actif entre six établissements constitue un réseau de recherche publique ambitieux pour le territoire lorrain et donne la base d’une politique de site dynamique et stratégique en recherche et innovation. Pour stimuler son rayonnement international, la recherche lorraine s’appuie sur la convergence et la complémentarité des stratégies scientifiques des partenaires autour de 6 thématiques prioritaires engageant à plus ou moins court terme l’avenir des populations :
– la gestion durable des ressources naturelles
– l’énergie et le génie des procédés
– les matériaux et procédés de transformation
– l’ingénierie des langues et des connaissances
– les mathématiques et les sciences et techniques de l’information et de la communication
– l’ingénierie pour la santé et le vieillissement
C’est sur cette sixième thématique que le CHU de Nancy s’engage tout particulièrement. Le vieillissement pathologique des organes et des tissus, c’est-à-dire anormalement rapide, commence quasiment dès la naissance et porte en lui les germes des maladies se déclarant plus tard, généralement à partir de 65 ou 70 ans. Il s’agit de mettre en lumière ses mécanismes et d’œuvrer pour améliorer à terme les conditions de vie.
Le site hospitalo-universitaire lorrain dispose à la fois de laboratoires de recherche expérimentale et d’unités de recherche clinique qui travaillent déjà sur ces questions de prévention, en particulier dans les domaines cardio-vasculaire (insuffisance cardiaque, hypertension) et ostéoarticulaire (arthrose), les maladies environnementales ou nutritionnelles comme le diabète, mais aussi en cancérologie ou en neurologie.
9e des CHU de France (hors hôpitaux de Paris) par ses publications en 2012, le CHU de Nancy gère plus de 950 études de recherche clinique auxquelles près de 7 000 patients et volontaires sains participent.
L’attractivité et la visibilité nationales et internationales du territoire lorrain en matière de recherche passent également par une politique concertée de gestion des ressources humaines.
Objectif : attirer et retenir des talents scientifiques de tous horizons (chercheurs, enseignants-chercheurs et de personnels d’accompagnement de la recherche). Pour mener cette politique de recherche d’excellence, les partenaires de la convention prévoient de développer des infrastructures de recherche partagées, ambitieuses et visibles (centre de ressources, plateformes, sites d’observation, installations expérimentales, etc.).
Les laboratoires lorrains accueillent près de 2 000 doctorants qui soutiennent chaque année 400 thèses. Les signataires conviennent de développer la politique de soutien aux formations par et pour la recherche, en particulier masters et études doctorales – facteur clé pour la politique de recrutement de chercheurs et enseignants-chercheurs dans les laboratoires de recherche et pour l’attractivité du site.
Le site lorrain est riche de dispositifs et structures favorisant déjà le transfert, l’innovation et la valorisation des recherches réalisées au sein des unités. Acteurs du rebond économique par la création d’activités et d’entreprises, le CHU de Nancy, l’Université de Lorraine, le CNRS, l’Inra, l’Inria et l’Inserm s’engagent donc à mener une politique de coordination du transfert et de la valorisation de la recherche en Lorraine. Enfin, la convention stipule la mise en oeuvre d’une politique commune de diffusion de la culture scientifique et technique pour un large public.
Pour veiller à la coordination efficace de ces différents enjeux, la recherche lorraine s’appuie sur une instance de concertation, le Comité de Coordination et d’Orientation Scientifique Lorrain (CCOSL) constitué des six établissements membres. Créé en janvier 2007, le CCOSL est une interface entre les acteurs de la recherche publique et les collectivités territoriales, chargée de concrétiser la politique commune de recherche en Lorraine.

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