Thomas Le Ludec, 51 ans, a été nommé Directeur Général du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Montpellier, par décret du Président de la République du 1er février 2016 ; date à laquelle il a pris ses fonctions. Il retrouve à Montpellier un territoire qu’il connaît bien, puisqu’il y a exercé, au sein de l’Agence Régionale de l’Hospitalisation, entre 1997 et 1999.
Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques (IEP) de Bordeaux (1985), ancien élève de l’Ecole Nationale de Santé Publique située à Rennes (aujourd’hui École des Hautes-Études en Santé Publique – EHESP), section directeur d’hôpital, Thomas Le Ludec a commencé sa carrière hospitalière au CHU de Lille, de janvier 1989 à décembre 1996, comme directeur adjoint en charge de la stratégie puis des ressources biomédicales et en participant à des actions de structuration de la recherche auprès de la délégation à la recherche clinique de cet établissement.
De janvier 1997 à décembre 1999, il a poursuivi sa carrière en tant que chargé de mission auprès du directeur général de l’Agence Régionale de l’Hospitalisation du Languedoc-Roussillon à Montpellier, où il s’est occupé des dossiers de modernisation ou de reconstruction de plusieurs établissements, de coopération et de fusion d’établissements. Il y suivait également les projets des CHU de Montpellier et de Nîmes. Il fut également l’un des pilotes de l’élaboration du schéma régional de l’organisation sanitaire du Languedoc-Roussillon (1999-2004), particulièrement dans son volet soins de suite réadaptation.
De janvier 2000 à novembre 2002, il exerce la responsabilité du département de la stratégie des Hospices Civils de Lyon (HCL) en traitant particulièrement des dossiers de l’Hôpital Edouard Herriot, de l’Hôpital Mère Enfant, de l’Hôpital Henry Gabrielle.
De décembre 2002 à décembre 2005, Thomas Le Ludec poursuit sa carrière au sein des Hospices Civils de Lyon, en tant que directeur du Groupement Hospitalier Lyon Sud. Il conduit plusieurs projets à leur terme tels que la mise en service du bâtiment urologie-néphrologie, le bâtiment Marcel Bérard pour l’oncologie, l’hématologie et la radiothérapie ou en encore l’unité hospitalière sécurisée interrégionale pour les détenus hospitalisés. L’extension de la chirurgie ambulatoire ou le lancement de l’opération Pavillon Médical et Centre de Biologie Sud s’effectuent également sous sa direction.
De janvier 2006 à janvier 2009, il dirige Centre Hospitalier de Lagny Marne La Vallée (Seine et Marne) où il conduit les opérations de préparation et de lancement du nouvel hôpital (585 lits et places), de montée en charge de l’activité avant les phases d’ouverture ainsi que des actions de coopération avec les C.H. de Meaux et de Coulommiers. A partir de février 2009, il assure l’intérim de la direction du Centre Hospitalier de Meaux et se voit confier la mission de constitution d’une direction commune entre les 3 centres hospitaliers du Nord Seine et Marne. Il devient le directeur commun du Groupe Hospitalier de l’Est Francilien en novembre 2009.
A partir d’avril 2011, il rejoint la Haute Autorité de Santé (HAS) comme directeur de l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins et directeur délégué de la HAS. A ce titre, il a participé à de nombreux groupes nationaux et à des programmes internationaux.
Il a été également enseignant et conférencier dans plusieurs établissements universitaires nationaux.
Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude
Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.