Passer une nuit à l’hôtel plutôt qu’à l’hôpital, lorsque son état de santé le permet, c’est possible à Nîmes grâce au partenariat que le CHU de Nîmes (CHUN) vient de signer avec la Maison des Parents, le 7 février 2018. Le CHUN fait partie des 41 établissements de santé autorisés par le ministère de la Santé à héberger des usagers dans des structures hôtelières situées à proximité des lieux de soins comme la Maison des parents. Cette solution s’adresse aux patients traités au CHU dont l'état de santé ne motive pas une hospitalisation complète.
Passer une nuit à l’hôtel plutôt qu’à l’hôpital, lorsque son état de santé le permet, c’est possible à Nîmes grâce au partenariat que le CHU de Nîmes (CHUN) vient de signer avec la Maison des Parents, le 7 février 2018. Le CHUN fait partie des 41 établissements de santé autorisés par le ministère de la Santé à héberger des usagers dans des structures hôtelières situées à proximité des lieux de soins comme la Maison des parents. Cette solution s’adresse aux patients traités au CHU dont l’état de santé ne motive pas une hospitalisation complète.
L’expérimentation durera trois ans avec à la clé un plus grand confort pour le patient qui évite des déplacements fatigants et des économies pour l’Assurance maladie puisqu’une nuit d’hospitalisation en chirurgie coûte 1 265 € contre seulement 41 € la chambre en Maison des parents.
L’expérimentation durera trois ans avec à la clé un plus grand confort pour le patient qui évite des déplacements fatigants et des économies pour l’Assurance maladie puisqu’une nuit d’hospitalisation en chirurgie coûte 1 265 € contre seulement 41 € la chambre en Maison des parents.
Depuis sa création en 2006, les 9 chambres de cette Maison étaient exclusivement réservée aux proches et familles des malades ; aujourd’hui l’offre concerne directement les personne malades répondant aux critères d’inclusion.
Les patients du pôle Chirurgies, premier pôle de l’établissement engagé dans le projet, pourront réserver pour y séjourner la nuit précédant et/ou succédant une opération en ambulatoire ou un séjour de chirurgie complète.
Les patients qui peuvent bénéficier de cette expérimentation doivent être accompagnés en ambulatoire et satisfaire aux critères d’éligibilité ; le principal étant l’absence de besoin d’une surveillance médicale et soignante. « Cette solution simplifie la vie des personnes opérées qui habitent loin ou qui doivent revenir le lendemain de l’opération », précise Marie Chardeau, directrice de la performance du CHU. Par la suite l’expérimentation pourra s’étendre aux patients de médecine.
Les patients qui peuvent bénéficier de cette expérimentation doivent être accompagnés en ambulatoire et satisfaire aux critères d’éligibilité ; le principal étant l’absence de besoin d’une surveillance médicale et soignante. « Cette solution simplifie la vie des personnes opérées qui habitent loin ou qui doivent revenir le lendemain de l’opération », précise Marie Chardeau, directrice de la performance du CHU. Par la suite l’expérimentation pourra s’étendre aux patients de médecine.
L’hôtel hospitalier améliore les conditions d’accueil et limite la durée des séjours des patients au temps strictement nécessaire aux soins. Cependant, il convient de vérifier que la formule est satisfaisante pour tous. « Dans le cadre de cette expérimentation, nous allons également examiner si l’établissement réalise des économies du fait de la diminution des durées de séjour, tout comme l’Assurance-maladie, au titre des nuitées économisées ou encore des transports qu’elle prend en charge », ajoute Martine Ladoucette, Directrice générale du CHU de Nîmes.
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