225 000 m² de superficie pour une emprise totale de 10,1 ha, 1 384 lits, 58 salles de bloc opératoire et la perspective de réaliser 64% des séjours en ambulatoire – ces quelques chiffres donnent une idée de l’ampleur du chantier qui va s’ouvrir sur l’île de Nantes en 2020 pour s’achever en 2026 et transformer à jamais ce quartier et la métropole. Dévoilé au public, le 20 juin 2017, l’avant-projet sommaire du nouveau CHU de Nantes présente les caractéristiques d’un programme hors-norme.
225 000 m² de superficie pour une emprise totale de 10,1 ha, 1 384 lits, 58 salles de bloc opératoire et la perspective de réaliser 64% des séjours en ambulatoire – ces quelques chiffres donnent une idée de l’ampleur du chantier qui va s’ouvrir sur l’île de la cité en 2020 pour s’achever en 2026 et transformer à jamais ce quartier et la métropole. Dévoilé au public, le 20 juin 2017, l’avant-projet sommaire du nouveau CHU de Nantes présente les caractéristiques d’un programme hors-norme. Ses grandes lignes ont été étudiées par plus de 800 personnes, professionnels, représentants des usagers et de la communauté hospitalière, architectes… Leurs quelque 150 réunions ont donné lieu à 1 260 demandes de modification et d’amélioration et à plus de 120 nouvelles propositions de plans ! Une œuvre en soi. L’enjeu est de taille : négocier le virage ambulatoire et adapter la nouvelle structure aux malades chroniques et aux nouvelles pratiques médicales. Ensemble, toutes les parties prenantes ont redessiné le CHU et questionné les organisations avec l’ambition de servir, toujours davantage, la qualité de la prise en soin et de l’accueil des patients.
Haute technicité et humanité au service des patients et de la santé de demain
« Sur les bords de la Loire et desservi par des rues jardins et ponctué par des espaces végétalisés ouverts et spacieux, le CHU s’intégrera dans la ville pour devenir un lieu de vie agréable. Il offrira aux patients et aux personnels les commodités qui simplifient le quotidien : conciergerie, cafétéria, hôtel hospitalier… » détaille le dossier de presse
Le futur CHU concilie les missions de soin, d’enseignement, de recherche, dévolues à l’hôpital universitaire et les nouvelles exigences d’ouverture sur la ville, le tout inscrit dans une structure évolutive, écoresponsable et innovante contribuant au « bien-être » des patients et des professionnels.
Schéma de la nouvelle organisation concentrique du CHU de Nantes
Concrètement, le site s’organise autour d’un centre névralgique, son plateau technique hyper spécialisé auquel sont reliés de manière concentrique les autres services selon une hiérarchie qui respecte les flux : urgences, soins critiques au nord, pôles cliniques MCO (médecine, chirurgie, obstétrique) et secteurs d’hébergement au sud. Le nouveau CHU regroupera aussi la cancérologie actuellement sur l’Institut de Cancérologie de l’Ouest (ICO) René Gauducheau. Seront également transférées les équipes de l’Institut de Recherche en Santé, l’IRS 2020 du «DHU 2020 » rassemblant l’institut du thorax et l’institut des maladies de l’appareil digestif, le «DHU onco-greffe» qui fédère l’hématocancérologie, l’onco-dermatologie, l’immunologie, la médecine nucléaire et l’institut de transplantationurologie-néphrologie. Enfin un projet d’hôtel hospitalier d’une centaine de chambres, viendra en appui du développement de l’ambulatoire.
Concrètement, le site s’organise autour d’un centre névralgique, son plateau technique hyper spécialisé auquel sont reliés de manière concentrique les autres services selon une hiérarchie qui respecte les flux : urgences, soins critiques au nord, pôles cliniques MCO (médecine, chirurgie, obstétrique) et secteurs d’hébergement au sud. Le nouveau CHU regroupera aussi la cancérologie actuellement sur l’Institut de Cancérologie de l’Ouest (ICO) René Gauducheau. Seront également transférées les équipes de l’Institut de Recherche en Santé, l’IRS 2020 du «DHU 2020 » rassemblant l’institut du thorax et l’institut des maladies de l’appareil digestif, le «DHU onco-greffe» qui fédère l’hématocancérologie, l’onco-dermatologie, l’immunologie, la médecine nucléaire et l’institut de transplantationurologie-néphrologie. Enfin un projet d’hôtel hospitalier d’une centaine de chambres, viendra en appui du développement de l’ambulatoire.
Un CHU connecté
Numérique, le CHU sera doté de systèmes et outils « intelligents » qui rendront les bâtiments plus sûrs et plus performants. Des tableaux de bord automatisés suivront les consommations d’énergies, eau et fluides médicaux, des systèmes contrôleront l’accès aux locaux, de vidéo-surveillance et de gestion incendie/sécurité, les besoins de maintenance y compris à distance et rempliront des fonctions intégrées de localisation des biens et des personnes.
Connecté à un large réseau, le CHU interagira avec les professionnels de santé, chercheurs, étudiants, enseignants et aussi avec les usagers, praticiens libéraux ou entrepreneurs du secteur médical. Cette digitalisation de la communication autour du patient rendra son parcours plus simple et fluide.
Un CHU connecté est un CHU plus communicant (domotique, objets connectés, portail patients et professionnels de santé…) disposant d’une logistique automatisée (système de transports automatiques lourds par des véhicules à guidage automatique, réseau de transport automatique léger, système automatisé d’évacuation du linge et de déchets, distributeurs automatiques de vêtements…), doté de plateaux techniques aux équipements numériques et robotisés (traçabilité informatisée, télémaintenance, gestion de stock automatisée…).
Enfin, en médecine, le CHU anticipe aussi la révolution qui se prépare, la médecine de demain, appelée des 4P, préventive, prédictive, personnalisée, participative et même RENVERSEE, c’est-à-dire capable même d’éradiquer la maladie avant même l’apparition des symptômes, grâce aux progrès de la génétique.
L’île de Nantes, l’île de la Santé avec l’implantation du futur CHU -Crédit : Samoa / MG Design
Le nouveau CHU de Nantes en chiffres
Le nouveau CHU de Nantes en chiffres
1 384 lits et places dont 257 lits de soins critiques
58 salles de bloc opératoire (y compris ICO)
158 000 séjours en médecine-chirurgieobstétrique
64 % de séjours réalisés ambulatoire
130 000 passages aux urgences par an
1 million de venues en consultations et explorations fonctionnelles par an
100 % de chambres en individuel
225 000 m2 de surface totale
10,1 hectares d’emprise
953 millions d’euros en valeur finale toutes dépenses confondues
58 salles de bloc opératoire (y compris ICO)
158 000 séjours en médecine-chirurgieobstétrique
64 % de séjours réalisés ambulatoire
130 000 passages aux urgences par an
1 million de venues en consultations et explorations fonctionnelles par an
100 % de chambres en individuel
225 000 m2 de surface totale
10,1 hectares d’emprise
953 millions d’euros en valeur finale toutes dépenses confondues