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Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

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Crédit : CHU de Rennes
Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

Le jeudi est un jour particulier pour le Centre Expert Parkinson du CHU de Rennes. Ouvrant ses portes aux patients déjà diagnostiqués, celui-ci dédie cette journée à un parcours de consultations simplifiant les rencontres entre patients et professionnels de santé. L’objectif ? Apporter une réponse personnalisée et complète aux problématiques rencontrées au cours du parcours thérapeutique. Sur place, se rendent alors disponibles plusieurs spécialistes de la maladie dont un neurologue, une infirmière d’éducation thérapeutique, un neuropsychologue et un médecin rééducateur. D’un bout à l’autre du circuit, les patients ont ainsi la possibilité de reprendre l’histoire de leur maladie et de recevoir des réponses adaptées à leurs interrogations. Un temps qui peut également, parfois, être consacré à la révision du traitement prescrit initialement. 

Pour y avoir accès, quelques conditions s’imposent : présenter une demande écrite de son neurologue référent, habiter en Bretagne, Manche ou Mayenne, et souffrir de difficultés motrices et/ou de variations d’efficacité du traitement.

 

Des alternatives au traitement classique 

De manière générale, c’est en répondant au déficit de production en dopamine induit par la maladie que les symptômes se voient allégés. Dès l’établissement du diagnostic, un traitement médicamenteux dopaminergique, à prendre par voie orale, est prescrit. Cependant, son efficacité, vouée à diminuer au fil du temps, laisse place à des indispositions du corps tels que des fluctuations motrices, de la dyskinésie etc. C’est là que le CHU de Rennes et son centre expert apportent une réponse en mettant en avant les systèmes à pompe, Duodopa ou Apomorphine. Prescrits pour réguler les doses dopaminergiques envoyées au cerveau, ces derniers démontrent une nette amélioration des symptômes. 

Dans le cas où ces deux systèmes seraient contre-indiqués (le premier est administré par voie sous-cutanée, le deuxième par voie jéjunale), une chirurgie par stimulation cérébrale profonde peut être envisagée.

Crédit : CHU de Rennes

Traiter oui… mais pas seulement

Au CHU de Rennes, il n’est pas seulement question d’améliorer la qualité diagnostique et de prise en charge des patients mais aussi de guider ceux qui en ont besoin dans leur parcours de maladie. Ainsi, le centre expert met en place un programme d’éducation thérapeutique afin d’échanger, de se questionner mais aussi de répondre aux différentes interrogations posées. Ouvert aux patients comme à leurs proches, ce dispositif a pour objectif d’ouvrir la parole et la réflexion. Il leur apporte également des connaissances concrètes pour mieux gérer la maladie au quotidien. Pour cela, l’accompagnement du CHU se fait par le biais de cinq thématiques différentes : la représentation de la maladie, les symptômes, les traitements, les fluctuations motrices et l’activité physique adaptée. 

La rédaction avec le CHU de Rennes

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