Un robot de téléprésence en poste dans la famille d’un jeune hospitalisé en chambre stérile obéit à son pilotage à distance et maintient le lien avec ses proches. Grâce à cet équipement, adopté par le service d’onco‐Hématologie pédiatrique du CHU de Saint-Etienne, les jeunes qui suivent un traitement lourd peuvent se projeter chez eux par l’intermédiaire de ce robot sur roulettes muni d’une caméra et d’un écran. Pour le diriger depuis leur lit d’hôpital, les enfant pianotent sur les touches d’un clavier ou prennent en main les commandes d’un joy stick.
La technologie atténue le sentiment d’éloignement, ils peuvent facilement jouer avec leurs frères et sœurs discuter et se promener avec leurs parents. Ce maintien du lien familial est bénéfique pour le moral des petits malades et celui de leur famille. Les robots de téléprésence sont utilisés dans plusieurs hôpitaux et leur impact bénéfique a pu être mesuré, notamment sur l’état psychologique de l’enfant qui contribue à sa guérison. Ainsi, les jeunes patients se retrouvent moins isolés et le temps d’hospitalisation passe plus vite. Quant à leurs parents, ils ont l’impression d’avoir toujours leur enfant près d’eux.
Cette acquisition d’un montant de 8 000 € a été financée par l’Association Philanthropique de Parents d’Enfants atteints de Leucémie ou autres cancers (APPEL) et ses partenaires l’association « Violay en rose » et « La ronde des pâquerettes de Coubon ».
Le robot de téléprésence a été conçu et développé par la société villeurbannaise Awabot.
Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril
Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.