Le service d’ORL du CHU de Nantes propose une consultation d’olfactométrie destinée à évaluer les troubles de l’odorat. Objectif : rechercher le seuil de détection, de discrimination des odeurs et tester leur reconnaissance. Cette exploration repose sur des méthodes psycho-olfactives exigeant la coopération du sujet.
On ne sent pas bien quand on sent mal !
L’odorat peut subir des altérations liées à des traumatismes ou des maladies (grippe, rhume, allergie…) qui le plus souvent se résorbent, mais la perte totale ou partielle de ce sens peut entraîner des conséquences plus ou moins graves : non perception d’une odeur de brûlé ou de gaz, par exemple, ou de celle d’un aliment avarié. Ses effets psychologiques ne sont pas négligeables car la survenue de ce handicap amène fréquemment des syndromes dépressifs, d’où l’importance de déceler toute anomalie durable.
Obligatoirement précédée d’un examen ORL, la consultation d’olfactométrie s’organise autour d’une série tests afin de déceler une véritable atteinte de l’odorat. Beaucoup de patients se plaignent d’une déficience de ce sens mais tous ne souffrent pas d’une véritable hyposmie – diminution de la perception des odeurs (par exemple en cas d’obstruction nasale). Il arrive cependant qu’anosmie – perte totale de l’odorat – soit développée après une grippe ou un traumatisme crânien.
La consultation d’olfactométrie peut être précieuse dans d’autres spécialités que l’ORL, lorsque les troubles de l’odorat accompagnent des pathologies plus lourdes comme la maladie de Parkinson, ou le diabète ou pour dépister une anosmie congénitale.
Prévalence des troubles de l’odorat en France
5% de la population souffre d’anosmie (perte de l’odorat) et 15% environ d’hyposmie (altération de l’odorat).
Renseignements au 02 40 08 34 75.