Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Une Unité de Surveillance Continue (USC) au CHU Sud Réunion

Auteur /Etablissement :
Entre la réanimation et les soins classiques, l’unité de surveillance continue accueille les personnes dont l’état requiert une observation clinique et biologique, répétée et méthodique. Depuis avril 2015, le CHU Sud Réunion dédie 8 lits à cette veille vigilante. Les malades graves pris en charge à l’USC viennent des urgences ou des services hospitaliers. Ils bénéficient d’une surveillance de leurs fonctions vitales.

Entre la réanimation et les soins classiques, l’unité de surveillance continue accueille les personnes dont l’état requiert une observation clinique et biologique, répétée et méthodique. Depuis avril 2015, le CHU Sud Réunion dédie  8 lits à cette veille vigilante. Les malades graves pris en charge à l’USC viennent des urgences ou des services hospitaliers. Ils bénéficient d’une surveillance de leurs fonctions vitales. Une telle vigilance diminue la mortalité hospitalière et améliore la qualité et l’organisation des soins par une gestion optimisée des lits de réanimation.
Chacune des 8 chambres individuelles est dotée de matériel d’une colonne avec pousse-seringue électrique, d’un système d’aspiration, de moniteurs de surveillance avec monitorage en réseau, d’un téléviseur, de fauteuils pour les visiteurs (dont les horaires de visites sont calquées sur les horaires de visite du reste de l’établissement). Dans cette unité, les équipes auront notamment recours aux techniques d’analgésie loco-régionales en post opératoire de chirurgie lourde.
L’unité est en mesure de répondre à une aggravation brutale de l’état de santé d’un patient. Installée dans le prolongement du service de réanimation, il est possible de transférer rapidement un patient d’un secteur à l’autre. L’unité est placée sous la responsabilité des réanimateurs du CHU Sud. Le personnel médical et paramédical est commun aux 2 services, permettant une homogénéisation des compétences et un meilleur suivi des patients.
La durée d’hospitalisation moyenne est de l’ordre de 4 jours et ne prend en charge que les adultes.

Une fois son séjour en USC jugée terminé, le patient pourra rejoindre, selon son état, une hospitalisation en médecine classique voire son domicile.

L’indication d’hospitalisation dans une unité de Surveillance Continue (USC) correspond aux « situations ou l’état ou le traitement du malade font craindre la survenue d’une ou plusieurs défaillances vitales nécessitant d’être monitorées, ou dont l’état, au sortir d’une ou plusieurs défaillances vitales, est trop sévère ou instable pour permettre un retour dans une unité d’hospitalisation classique»

Sur le même sujet

Pour préserver sa fertilité, on lui déplace l’utérus au niveau du nombril

Dans le cadre de la prise en charge d’une patiente atteinte d’un sarcome d’Ewing au niveau de la cloison recto-vaginale, le Pr Cherif Akladios, chef du pôle de gynécologie, obstétrique et fertilité aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, a réalisé un geste spectaculaire et inédit en France. En déplaçant son utérus au niveau de son ombilic, le chirurgien et son équipe ont sans doute permis à la jeune femme de préserver sa fertilité.

« Développer la chirurgie robotique, c’est faire face à beaucoup d’embûches »

A l’occasion d’une série de reportages au CHU de Nice, nous avons suivi le Pr Matthieu Durand, chef du service d’urologie, andrologie et transplantation rénale. Ce dernier a accepté de partager sa vision sur le développement de la chirurgie robotique au bloc opératoire. Dans son service, une attention particulière est donnée à l’enseignement avec 100% d’internes formés à la robotique. Un entretien au carrefour de la formation et de l’innovation.

Dossier : le diabète

Le 14 novembre était la journée mondiale du diabète. Une maladie répandue mais complexe. Environ 537 millions d’adultes vivent avec le diabète dans le monde. En France en 2020, plus de 4,2 millions de personnes vivent avec un diabète, soit 6,1 % de la population. Le diabète est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, à l’exception des territoires ultra-marins où les femmes sont les plus touchées.

Face à l’explosion des demandes de PMA, les CECOS dans l’inquiétude

Depuis la promulgation de la loi de bioéthique il y trois ans, les demandes d’aide à la procréation médicalisée ont explosé. En face de cette dynamique, le nombre de donneurs de spermatozoïdes, lui, est en baisse. Un constat aussi valable pour le don d’ovocytes et qui inquiète les professionnels des Centres d’études et de conservation des œufs et du sperme humain. Ces derniers n’ont que quelques mois pour reconstituer leurs banques de gamètes, désormais régies par la levée de l’anonymat des donneurs. Reportage au CHRU de Tours.