« C’est une révolution en matière de traitement des varices des membres inférieurs » se réjouissent le Dr Falvo, médecin vasculaire et le Pr Loffroy, radiologue interventionnel au CHU Dijon- Bourgogne. Pour ces deux spécialistes, la radiofréquence présente énormément d’avantages par rapport à la chirurgie traditionnelle beaucoup plus lourde. L’intervention percutanée sous anesthésie locale est un acte mini-invasif, rapide et léger qui ne dure que 45 mn.
« C’est une révolution en matière de traitement des varices des membres inférieurs » se réjouissent le Dr Falvo, médecin vasculaire et le Pr Loffroy, radiologue interventionnel au CHU Dijon- Bourgogne. Pour ces deux spécialistes, la radiofréquence présente énormément d’avantages par rapport à la chirurgie traditionnelle beaucoup plus lourde. L’intervention percutanée sous anesthésie locale est un acte mini-invasif, rapide et léger qui ne dure que 45 mn.
Aucune séquelle, pas d’hématome ni de douleur
Depuis février 2016, la dizaine de patients qui a bénéficié de cette innovation a pu marcher et regagner son domicile dans la journée. Aujourd’hui pratiqué en routine, ce traitement a été développé dans le cadre du futur centre régional de référence du traitement des pathologies de la veine qui s’ouvrira au CHU Dijon Bourgogne.
Aucune séquelle, pas d’hématome ni de douleur
Depuis février 2016, la dizaine de patients qui a bénéficié de cette innovation a pu marcher et regagner son domicile dans la journée. Aujourd’hui pratiqué en routine, ce traitement a été développé dans le cadre du futur centre régional de référence du traitement des pathologies de la veine qui s’ouvrira au CHU Dijon Bourgogne.
Le principe consiste à brûler et à rétracter la veine malade en diffusant une température par radiofréquence à 120°c contrôlée par une sonde mise en place dans la veine par ponction directe. Une électrode extrêmement fine et un cathéter sont introduits dans la veine. L’acte se déroule sous anesthésie locale, dite par tumescence : un fluide froid protège les tissus situés autour de la veine traitée. Le fluide, ou sérum physiologique, absorbe l’excès de chaleur générée par la radiofréquence et empêche les brûlures cutanées. La veine est traitée jusqu’à la partie supérieure de la jambe puis l’aiguille est retirée. Une reprise immédiate de la marche est constatée chez les patients, sans complications ni douleurs. Un des atouts principaux de cette opération mini-invasive est sa réalisation sous anesthésie locale et non générale. Les suites opératoires se distinguent de la chirurgie conventionnelle par l’absence de douleur et d’hématome, permettant un bénéfice certain pour les patients. Il n’est nécessaire d’avoir un arrêt de travail.
La radiofréquence alternative à la chirurgie conventionnelle
Plus de 25 % de la population souffre de varices des membres inférieurs au cours de sa vie. Les varices se traitent habituellement par « éveinage », intervention chirurgicale traumatique qui consiste à retirer les parties de veines malades. Cette opération impose une anesthésie générale ou une péridurale, une incision au niveau du pli de l’aine et un arrachement de la veine malade entraînant souvent plusieurs jours d’arrêt de travail. C’est une technique invasive et douloureuse. Par la suite, la présence d’hématomes est observée chez les patients. Plus légère, moins agressive pour le patient, la radiofréquence s’affirme comme la nouvelle technique de référence pour traiter les varices. Elle est remboursée par l’Assurance Maladie depuis décembre 2014.
D’autres techniques thérapeutiques de pointe sont en cours d’évaluation au sein d’un groupe de recherche et de soins sur la pathologie veineuse créée récemment au CHU Dijon Bourgogne, notamment pour la prise en charge des thromboses veineuses proximales ou phlébites.
Le traitement par radiologie interventionnelle des phlébites
La radiologie interventionnelle dans le traitement de certaines thromboses veineuses profondes appelées phlébites, est une nouvelle pratique de soin que seul le CHU Dijon Bourgogne propose au niveau régional. L’établissement possède des compétences uniques sur le territoire et des équipements de dernière génération tels que la salle de radiologie interventionnelle, l’angiographie rotationnelle numérisée, l’imagerie cone-beam CT…
Les phlébites, aigues ou chroniques, sont classiquement traitées par des anticoagulants. Mais il est possible qu’après quelques jours, le traitement anticoagulant ne suffise plus, que la jambe reste gonflée et très douloureuse. Aujourd’hui, le développement de techniques de recanalisation des veines – pour les ré-ouvrir, les dilater et placer un stent à l’intérieur – a fait son apparition avec des résultats spectaculaires. Du jour au lendemain, les patients n’ont plus mal, la jambe dégonfle et ils retrouvent une mobilité totale. Les taux de perméabilité à long terme sont excellents et le risque pour le patient est nul.
Les phlébites, aigues ou chroniques, sont classiquement traitées par des anticoagulants. Mais il est possible qu’après quelques jours, le traitement anticoagulant ne suffise plus, que la jambe reste gonflée et très douloureuse. Aujourd’hui, le développement de techniques de recanalisation des veines – pour les ré-ouvrir, les dilater et placer un stent à l’intérieur – a fait son apparition avec des résultats spectaculaires. Du jour au lendemain, les patients n’ont plus mal, la jambe dégonfle et ils retrouvent une mobilité totale. Les taux de perméabilité à long terme sont excellents et le risque pour le patient est nul.
Et bientôt la colle biologique sera utilisée dans le traitement des varices
Le CHU Dijon Bourgogne est l’unique centre en France à bénéficier de l’expertise d’un groupe de recherche dédié à la veine associant plusieurs spécialistes, angiologues et radiologues. Les scientifiques étudient un nouveau procédé à base de colle biologique pour le soin des varices. Le CHU Dijon Bourgogne aspire à devenir le premier établissement public à proposer cette technique à ses patients. Sans aucune douleur, une simple ponction de la varice est effectuée, permettant d’injecter une colle cyanoacrylate à l’intérieur de la veine, laquelle s’occlut toute seule par polymérisation de la colle au contact du sang.
Seuls trois établissements privés ont adopté cette technique en France
Seuls trois établissements privés ont adopté cette technique en France