L’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) investit 52 millions d’euros sur 7 ans pour financer l’acquisition de 9 nouveaux robots chirurgicaux da Vinci Xi®, la formation des équipes, l’entretien de ces équipements de pointe ainsi que les consommables. L’AP-HP devient ainsi l’un des CHU européens les mieux équipés.
6 robots seront installés d’ici fin 2018 dans les hôpitaux Cochin, européen Georges-Pompidou, Henri-Mondor, Pitié-Salpêtrière, Robert-Debré et Tenon. 3 autres seront livrés début 2019 dans les hôpitaux Bicêtre, Bichat et Saint-Louis. Des équipes pluridisciplinaires dédiées composées notamment de chirurgiens, anesthésistes, infirmiers de bloc opératoire, instrumentistes, ingénieurs, pharmaciens de stérilisation… seront formées spécifiquement à l’utilisation de ces robots dans les semaines suivant leur installation.
Avec un parc de 13 robots chirurgicaux, l’AP-HP représente désormais environ 10% du parc français et environ 30% de celui francilien. Elle s’affirme ainsi en tant que leader de l’innovation chirurgicale et participe au rayonnement de la chirurgie hospitalo-universitaire française.
L’acquisition de ces équipements dernière génération profitera aux patients et aux équipes. Levier d’attractivité auprès des chirurgiens et équipes des blocs, elle s’inscrit dans les missions de recherche d’un grand CHU.
Ces équipements de pointe offrent aux équipes la possibilité de réaliser des interventions complexes de chirurgie ablative (exérèse d’une tumeur par exemple) ou reconstructive.
Ils permettront également de les mobiliser et fédérer autour d’un même projet : échanger sur les bonnes pratiques, succès et difficultés rencontrés ; réaliser et faire partager en temps réel des premières chirurgicales ; mettre en place des programmes de recherche notamment en robotique, ainsi que des partenariats industriels et académiques.
Ils améliorent le confort des équipes de chirurgie pendant les interventions. Ils leur offrent notamment une meilleure vision en 3D de haute définition du champ opératoire grâce à un effet de grossissement ; une articulation des instruments à sept degrés de liberté et des mouvements intuitifs ; un contrôle de la caméra par l’opérateur et une position plus ergonomique ; la disparition du « fulcrum effect » ou effet levier au niveau des orifices de trocarts.
L’existence d’une double console de travail permet également de proposer un enseignement de ces nouvelles techniques ou une collaboration de deux spécialités chirurgicales sur une même intervention.
Les patients bénéficient des ces nouvelles approches chirurgicales. Grâce à ces interventions moins invasives, ils récupèrent plus vite après l’intervention. Ils regagnent plus vite leur domicile, la douleur post-opératoire est allégée et des séquelles esthétiques moindres.
Durant la première année d’exploitation, il est prévu de réaliser environ 1 600 interventions. A terme, une fois que l’ensemble des équipes médicales et paramédicales aura été formé, 3 200 interventions seront envisagées chaque année.
Pour en savoir plus 3 vidéos en ligne
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