Un HéliSmur sur le site du CHU pour un accès direct au Trauma system
Le nouvel Hôtel-Dieu Nord : des espaces adaptés aux nouveaux modes d’hospitalisation
Grâce à cette restructuration, les services pourront accueillir un nombre croissant de patients dans des locaux adaptés aux hospitalisations plus courtes tout en préservant la qualité d’accueil des hospitalisations conventionnelles. L’Hôtel-Dieu Nord abritera 106 lits (hospitalisations complète ou de semaine) et 34 places (hospitalisation de jour) qui se répartissent de la façon suivante :
– Endocrinologie – Diabétologie – Nutrition : 30 lits et 8 places – Maladies du sang : 36 lits et 22 places. Sur ce secteur hautement technique 20 lits seront consacrés à l’activité stérile (soit + 5 lits par rapport à la capacité antérieure) tandis que sur les 22 places, 7 seront dédiées aux patients greffés.
Budget : investissement de 34 M€ dont 500 000 € d’équipement. Soutien d’État de 9M€ dans le cadre du plan « Hôpital 2012 »
– Mai 2016 : arrivée des premiers patients
– Durée des travaux : mars 2013 – mai/juin 2016 (3 ans)
– Les déménagements des services s’étalent sur mai et juin 2016
– 12 900 m² reconstruits dans le respect de l’environnement architectural
– 15 000 patients accueillis chaque année par les 3 services
– Hospitalisations : 15 000 / an
– Consultations : 23 600 / an 330 professionnels concernés par cette restructuration
– 275 professionnels non médicaux, 38 médecins et 17 internes travaillent aujourd’hui dans les trois services réunis
– Création envisagée de 5 postes médicaux (équivalent temps plein – ETP) et 23,5 postes non médicaux (ETP).
A horizon 2019, le CHU et l’Université d’Angers ouvriront un espace hospitalo-universitaire exclusivement consacré à ce volet spécifique de la formation en santé. Ce projet s’inscrit dans le cadre du groupement d’intérêt scientifique APLHUSS (Angers plate-forme hospitalo-universitaire de simulation en santé). Le nouveau centre de 1 200m² regroupera l’ensemble de ses activités actuellement réparties sur trois sites au sein d’un même bâtiment : la simulation synthétique (incluant mannequins « corps entiers » et « portions » de mannequins), la simulation humaine (simulations de consultations), la simulation informatique ou numérique (« serious games », réalité virtuelle, réalité augmentée…). Angers confortera ainsi son positionnement fort et innovant dans l’enseignement par simulation.
– Budget : 2 M€ répartis à parts égales entre le CHU et l’Université d’Angers.
– Ouverture du nouveau centre prévue pour 2019.
– 1 855 stagiaires / an soit 2 831 passages en formations
– 180 sessions de simulation haute-fidélité (avec mannequins et équipements vidéo) /an
– 111 sessions de simulation procédurales
– 43 ateliers haute-fidélité et 29 ateliers procéduraux figurent au « catalogue » de formations dispensées dans l’actuel centre de simulation
– Enseignants : 56 paramédicaux, 90 médecins, 6 psychologues, 4 sages-femmes, 1 ingénieur qualiticien
– 18 comédiens participent également aux formations (pour des rôles de patients et proches)
Robert-Debré modernisé, un secteur d’hospitalisation repensé
Le bâtiment Robert-Debré qui abrite toute l’activité pédiatrique du CHU d’Angers engage une importante réorganisation qui devrait s’achever en 2021. Elle sera accompagnée par une profonde restructuration du bâtiment qui permettra d’accueillir 4 nouveaux services de spécialités chirurgicales pour adultes (ophtalmologie, ORL, chirurgie plastique, stomatologie). Ce programme se déroule en lien avec l’ouverture à proximité du nouvel Institut de Cancérologie de l’Ouest, connecté à Robert-Debré. Ainsi, depuis novembre 2015, CHU et ICO partagent un plateau d’imagerie au rez-dechaussée (la radiologie pédiatrique pour le CHU) et un secteur de blocs opératoires dédiés, pour le CHU, aux spécialités chirurgicales adultes (ophtalmologie, ORL, chirurgie plastique, stomatologie). Les activités de ces deux plateaux partagés ont débuté. La réorganisation des autres services se poursuivra sur les années à venir. La restructuration comprend la modernisation du bâtiment mis en service en 1979 et l’adaptation des locaux aux nouveaux modes de prises en charge ambulatoires et d’hospitalisation des enfants et adolescents. L’organisation plus efficience s’appuie sur le regroupement des différents secteurs de consultations et des unités d’hospitalisations en fonction de leur nature (conventionnelle, de semaine, de jour…) et non plus par spécialités médicales ou chirurgicales
– Budget : coût estimé à 25 M€ dont une subvention de l’Agence régionale de santé de 5M€
– Le phasage des travaux est prévu sur 5 ans, de 2017 à 2021.
– Surface : 17 200 m²
– 440 professionnels non médicaux, 83 médecins et 46 internes travaillent aujourd’hui dans les spécialités concernées par le projet.
– Un projet qui couvrira jusqu’à 150 lits et 21 places.
La pédiatrie en chiffres
– 9 900 hospitalisations / an, dont 4620 en hospitalisation de jour
– 55 600 consultations / an
– 25 754 passages aux urgences pédiatriques / an
– Ophtalmologie, ORL, chirurgie plastique et stomatologie : 4 460 hospitalisations / an (dont 2 481 en hospitalisation de jour).
Un programme d’envergure conduira les urgences adultes dans un nouvel édifice ouvert sur la ville. Elles seront reliées au Plateau Technique doté d’équipements de diagnostics et d’interventions et aux services spécialisés dans les soins aigus. L’activité sera orchestrée autour du parcours complet du patient et non selon dans une logique de superposition de disciplines parfois cloisonnées. La force de Projet U+ réside à la fois dans le regroupement des activités d’Urgences et leurs rapprochements avec les activités d’aval (soins aigus ou soins polyvalents).
Le nouveau bâtiment abritera des urgences adultes, salle hybride (bloc + imagerie interventionnelle dont imagerie neurovasculaire), imagerie d’urgence H24, un service de réanimation, déchoquage, des secteurs de soins intensifs et continus, les hospitalisations post-urgences (médecine polyvalente). Dans le secteur plus large d’ U + et dans la continuité du parcours du patient entré par les urgences, se trouveront les soins intensifs, les services de chirurgie et médecine, et en particulier les services impliqués dans la traumatologie.
54 000 passages (soit en moyenne une augmentation de 3 à 4 %/par an)
L’imagerie d’urgence en 2015
Près de 22 500 scanners réalisés en urgence, dont 13 000 en provenance du service des urgences adultes – 1 600 IRM réalisés en urgence, près de 3 100 actes de radiologie interventionnelle réalisés en urgence ou semi-urgence (hors gynécologique-obstétrique et service de cardiologie
Le CHU d’Angers en chiffres, activité 2015
– 6 300 hospitaliers
– 1 240 étudiants
– 4 100 naissances
– 437 000 consultations
– 104 000 hospitalisations
– 89 000 passages aux urgences (urgences générales adultes, urgences gynécologiques obstétricales, cardiaques et urgences pédiatriques)
– 1 372 lits et 115 places
– 500 M€ de budget d’exploitation (2016)
– 27,9 M€ de budget d’investissement (2016) y compris budgets annexes (ex : écoles)